L’aéroport de Toussus le Noble et ses terres agricoles aux alentours, deux entités qui protègent le plateau de Saclay d’une urbanisation intensive dans l’actuel Paris-Saclay. Des terres agricoles les plus fertiles d’Ile de France et un aéroport historique mythique, côte à côte.
Aeriapole, dans son concept depuis 2007 «Etre acteur dans son environnement autour d'un aérodrome mythique », pose la question :
N' y aurait il pas des liens à développer entre ces deux entités économiques à très fort potentiel ?
N' y aurait il pas des liens à développer entre ces deux entités économiques à très fort potentiel ?
L’arrivée des drones et leurs utilisations ponctuelles, offriraient des solutions récentes qui répondraient aux demandes locales des agriculteurs et que nous souhaitons mettre en marche.
C’est avec Stéphane Vandame, agriculteur à Villiers le Bâcle que nous avons cerné des points essentiels.
Le contexte :
de d à g : Stéphane Vandame et G Finan |
- Des terres agricoles d’une surface de 2500 ha. Un espace sanctuarisé, une zone de protection naturelle, agricole et forestière (ZPNAF) autour d’une charte signée en octobre 2018 avec les différents partenaires pour les protéger de l’aménagement du plateau dans le Paris-Saclay.
- Un calendrier agricole : une terre en repos, une étude hydrique du terrain pour la préparation de la terre, les semis, le traitement et la récolte.
Qui dit graines, semis et récoltes, voit apparaître les oiseaux (corbeaux, corneilles et pigeons pour la plupart), des sangliers et des lapins entre autres, sur deux et quatre pattes…
Une intelligence et un comportement approprié d’une gente animale dans un environnement pour des créatures qui s’adaptent, se développent et s’accoutument à la présence de l’homme.
Des comportements qui forcent l’admiration des agriculteurs qui vont même jusqu’à établir des procédés de "bons échanges" comme nous le confie Stéphane.
Un curieux mélange d’une adversité et d’un respect mutuel dans une cohabitation «arrangée».
Toutefois, l’agriculteur souhaiterait apporter un équilibre à la prolifération des oiseaux, dans un environnement sans prédateurs naturels.
Une intelligence et un comportement approprié d’une gente animale dans un environnement pour des créatures qui s’adaptent, se développent et s’accoutument à la présence de l’homme.
Des comportements qui forcent l’admiration des agriculteurs qui vont même jusqu’à établir des procédés de "bons échanges" comme nous le confie Stéphane.
Un curieux mélange d’une adversité et d’un respect mutuel dans une cohabitation «arrangée».
Toutefois, l’agriculteur souhaiterait apporter un équilibre à la prolifération des oiseaux, dans un environnement sans prédateurs naturels.
Ce qui mène à l'installation d'une surveillance en permanence d'une faune qui s’adapte très vite et prolifère dans un environnement protégé.
Les buses, entre autres, auraient été, une belle alternative mais leur élevage relève d’une réglementation administrative pointue et onéreuse, en plus de la proximité d’un aéroport où le risque aviaire serait élevé.
de d à g : Philippe Vurpillot et G Finan |
En effet, d'un Skyraider en 2007 au drone pour l'agriculture en 2020, c'est le chemin tout tracé d'un centenaire de l'aéroport qui a conduit une nouvelle génération à venir s'établir sur l'aéroport de Toussus le Noble.
Skyraider - Centenaire Toussus 2007 |
Philippe Vurpillot est le directeur de FlyCam.
Il est aussi pilote et fils du pilote du Skyraider, Bernard Vurpillot qui est venu à Toussus en 2007.
Dans le concept d'Aeriapole "Acteur dans son environnement" nous souhaitons le développement d’une économie participative locale, basée sur un principe anthropique qui a fait ses preuves.
Aujourd'hui, c'est une une fois de plus l'Histoire qui se met au service de l'Economie, comme nous l'avions présenté lors de notre intervention à la DGAC en avril 2019 : « Comment préserver un patrimoine aéronautique dans une région en forte urbanisation. » (lien vidéo intervention à la DGAC).
Comme nous en informe Pascal Alleno, résidant à Toussus et que nous avions rencontré récemment, il y a quelques années l’INRA c’était penché sur un dossier pour développer un service aux agriculteurs à partir des images satellites SPOT. Il y avait fait son stage.
Le drone n’existait pas encore.
Aujourd’hui cet outil apporterait des propositions à moindre coût.
Sur ce même principe anthropique que nous avons démarré en 2007, FLYCAM ira à des propositions sur des paliers de services, du plus simple au plus complexe en fonction des budgets des intéressés et pour une rentabilité partagée des partenaires, selon les règles en vigueur, bien définies.
article associé :
les drones au service de l'agriculture