La conférence mondiale sur le climat ouvre ses portes du 30/11 au 11/12 2015 à Paris. 195 pays et chefs d’états qui se pencheront sur une
planète de plus en plus malade.
L’objectif : trouver un consensus pour ces
hommes qui veulent réguler la terre au lieu de s’y adapter. L'enjeu actuel
serait de limiter le réchauffement et de favoriser les nouvelles énergies en limitant les déchets, canaliser la surproduction, éviter le
gaspillage et favoriser le bilan carbone des circuits courts en faveur de
l’économie de proximité. Des objectifs louables pour ceux qui veulent bien respecter les règles.
Toutefois l’ingérence de la globalisation dans notre quotidien
a changé la donne pour diriger la production vers des lieux à moindres coûts. Des conséquences perverses d’une politique qui nous frappent de plein fouet. Finalement la pollution se déplace et on balance chez le voisin au lieu de s'organiser chez soi.
Comment en vouloir aux pays du tiers monde qui veulent rattraper
les niveaux de vie tant convoités des pays occidentaux et à qui on
demande maintenant de polluer moins ?
La pollution est elle le prix à payer de
ceux qui ont accepté de produire pour les pays riches et consommateurs à fort
pouvoir d’achat ? Une course vers une quête de bien être à court terme ne prenant compte ni l’environnement qui s’affaiblit ni une planète qui
s’amenuise.
la gestion économique ubuesque de la traite intensive d'une vache à lait à qui on veut aussi manger sa viande. Des multinationales qui fabriquent avec une obsolescence programmée, des produits dans des pays pauvres pour des pays riches qui surconsomment dans deux objectifs précis : puissance et richesse.
la gestion économique ubuesque de la traite intensive d'une vache à lait à qui on veut aussi manger sa viande. Des multinationales qui fabriquent avec une obsolescence programmée, des produits dans des pays pauvres pour des pays riches qui surconsomment dans deux objectifs précis : puissance et richesse.
Cette recherche de nos sociétés pour un confort à court terme et aux perspectives néfastes c'est comme « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs » qu'avait prononcé Jacques Chirac, en ouverture de son discours lors de l'assemblée plénière du IVe Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 en Afrique du Sud.
Qu’avons-nous fait depuis ? Est ce bien ce monde qui nous avons produit que nous voulons transmettre à nos enfants et aux prochaines générations ?
C’est dans ce contexte et cette semaine de la COP21 qu' Aeriapole dans son concept micro-économique
souhaite mettre en avant des entreprises efficaces mais pas
assez écoutées. Toutes les raisons de coûts sont traquées et invoquées par les preneurs de decisions.
Lors de précédents articles, nous avons présenté la société AirDesignLab et son le ciel artificiel. Le PDG, Julien Rathle nous expliquait comment apporter une expertise à ses clients notamment par l'utilisation de la météorologie et la mise en place de stratégies climatiques particulières à un site et un programme. « Elle mesure et quantifie l'usage de l'environnement naturel afin de limiter l'appel aux systèmes mécaniques et aux ressources non renouvelables » nous disait il.
AirDesignLab a aussi été finaliste
des grands prix de l’innovation 2012 de la Ville de Paris, avec un objectif, l'idée de réaménager les conduits de cheminée pour la plupart inutilisées, des bâtiments construits en début du siècle dernier. Une solution efficace et peu coûteuse pour couvrir une
partie des besoins de froid et de chaud. La présentation de cette cheminée de ventilation pilote s'est faite lors à la Semaine
de l'Industrie en 2015 dans un hangar de l'Aéroport de
Toussus-le-Noble pour démontrer son efficacité.
En quatre ans d'activité Airdesignlab et son choix de venir s'établir sur l'aeroport de Toussus est devenu un laboratoire innovant contribuant à la transition énergétique en France en travaillant avec des acteurs clefs mais est il assez consulté par nos responsables, preneurs de décisions et chefs de projets ?
En quatre ans d'activité Airdesignlab et son choix de venir s'établir sur l'aeroport de Toussus est devenu un laboratoire innovant contribuant à la transition énergétique en France en travaillant avec des acteurs clefs mais est il assez consulté par nos responsables, preneurs de décisions et chefs de projets ?
Sur un autre registre, rappelons l’aventure des abeilles
de Toussus et de ce miel d’où une terre a pris ses ailes. De ce projet
de piste cyclable pour favoriser les déplacements au quotidien et de
loisirs et dont on tarde à connaître le prix du terrain en bordure de route salie par les détritus d'une décharge sauvage haute de trois étages que personne n'a vu se développer. La
filière bois/ buche, sans oublier l’arrivée de l'avion éléctrique Efan à Toussus pour la première fois lors du 100/24 en 2014 et qui a confirmé la vision de Toussus Aéroport du Futur comme conçue lors du centenaire en 2007.
Nous saluons les communes qui favorisent et encouragent la
gestion des commerces participatifs et de proximité, ces communes qui encouragent
la vente des produits de producteurs locaux et préservent leurs espaces, favorisent les circulations douces et les transports appropriés, à l’énergie propre.
Si la COP21 à un niveau étatique est à la recherche d’une solution globale, nous croyons qu’au niveau local chacun doit endosser ses responsabilités à la gestion de SA fourmilière. Comme les petites gouttes qui forment les océans, balayons chacun devant notre porte, notre petite planète bleue ne se porterait que mieux.
Si la COP21 à un niveau étatique est à la recherche d’une solution globale, nous croyons qu’au niveau local chacun doit endosser ses responsabilités à la gestion de SA fourmilière. Comme les petites gouttes qui forment les océans, balayons chacun devant notre porte, notre petite planète bleue ne se porterait que mieux.