Le 25 Juillet 2000, le commandant du concorde se prépare deux heures avant le vol du vol charter AF 4590 Paris New-York, il est rejoint par son copilote et l'officier mécanicien, qui vont l'accompagner.
Un vol régulier en perspective. Les six membres d'équipage arriveront un peu après.
Ce jour-là, le commandant constate que, l'avion dont il va prendre possession est plein de passagers, essentiellement des Allemands qui s’offrent une croisière dans les Caraïbes avec des excédents de bagages.
En général, les hommes d'affaires que transporte le concorde préfèrent voyager léger.
Il envisage alors de faire partir quelques-uns des bagages sur le vol subsonique suivant à destination de New York.
Le concorde nécessite une délicate équation à calculer entre masse au décollage et le carburant car pour le roulage qui est très long à Roissy il brûle une tonne à lui tout seul, puis pour le vol Paris-New York, plus 5% de sécurité, plus une marge d'autonomie pour rallier un aéroport de dégagement à l'arrivée, plus de quoi tourner en l'air pendant trente minutes en cas d'attente.
Un vol régulier en perspective. Les six membres d'équipage arriveront un peu après.
Ce jour-là, le commandant constate que, l'avion dont il va prendre possession est plein de passagers, essentiellement des Allemands qui s’offrent une croisière dans les Caraïbes avec des excédents de bagages.
En général, les hommes d'affaires que transporte le concorde préfèrent voyager léger.
Il envisage alors de faire partir quelques-uns des bagages sur le vol subsonique suivant à destination de New York.
Le concorde nécessite une délicate équation à calculer entre masse au décollage et le carburant car pour le roulage qui est très long à Roissy il brûle une tonne à lui tout seul, puis pour le vol Paris-New York, plus 5% de sécurité, plus une marge d'autonomie pour rallier un aéroport de dégagement à l'arrivée, plus de quoi tourner en l'air pendant trente minutes en cas d'attente.
Ce n'est pas de la routine, mais de la sécurité.
Il est environ 16 h 40 lorsque le Concorde pointe à l'entrée de la piste.A l'extrémité de celle-ci, un autre appareil en provenance de Tokyo attend l'autorisation de la traverser. A son bord se trouve le président Chirac,de retour du G8 organisé au Japon.
Le commandant du Concorde vient de lâcher les freins. Il a devant lui 4200 mètres de piste.
Les contrôleurs aériens ont quitté des yeux leur écran pour assister à l'envol majestueux du supersonique mais c'est une vision d'horreur qui les saisit.
Une aile du Concorde est dévorée par un gigantesque brasier.Ils tentent de prévenir le pilote.
C'est déjà trop tard, le commandant annonce une perte de puissance du moteur numéro 2 et informe que le train ne rentre pas.
Le moteur numéro 1 ne donne pas toute sa puissance. La fin est proche pour le Concorde.
Il a cessé de prendre de l'altitude. Commandant et copilote se battent aux commandes.
En vain. A 16 h 44, la trajectoire du Concorde en feu s'incurve sur la gauche. L'avion en perdition se retourne presque complètement et tombe comme une pierre.
Il s'écrase en feu sur l'Hotelissimo à Gonesse, heureusement vide à cet horaire , tuant quatre femmes de ménage à l'ouvrage.
Les pompiers d'ADP convergent vers le lieu du crash ainsi que toutes les casernes du Val-d'Oise. Au total, quelque 800 sauveteurs, dont 150 gendarmes mobiles, 80 gendarmes, 110 policiers, 150 CRS, 242 pompiers et secouristes unissent leurs efforts sur le lieu de cette catastrophe.
Le commandant de bord du vol AF 4590, Christian Marty, 54 ans, un ardent de VTT, de randonnées en montagne et un passionné de planche à voile, il avait traversé ainsi l'Atlantique, en 1982, son copilote Jean Marcot, Gilles Jardinaud, l'officier mécanicien, six membres d’équipage, et un rêve brisé pour 96 Allemands, 2 Danois, 1 Autrichien et leur accompagnateur américain, retraité d'Air France. 37 touristes du même groupe avaient pris le vol régulier du Concorde, le matin même, à 11 heures.
Hasard des embarquements et des destins.
Un tragique accident et une catastrophe aérienne qui scellera la fin du Concorde. Le ministre des Transports, Jean-Claude Gayssot, décida le jour même de l'accident d'interdire les vols suivants de Concorde. Le Bureau d'enquêtes et d'analyses fut chargé de déterminer les causes de l'accident dans un but de prévention.
Dans les jours qui ont suivi, les certificats de navigabilité des Concorde ont été suspendus, ce qui a entraîné l'interruption des vols de British Airways entre Londres et les États-Unis. Ils n'ont été rétablis qu'après que diverses modifications techniques eurent été effectuées sur l'appareil, notamment pose de revêtement en Kevlar à l'intérieur des réservoirs, renforcement de la protection des circuits électriques au niveau des trains principaux et installation de pneus plus stables. Aussi une dizaine de places à bord sont supprimées.
Le Concorde vole à nouveau en novembre 2001, mais Air France et British Airways décident d'en arrêter l'exploitation en 2003.
Une stèle a été érigée sur la commune de Mitry-Mory en Seine-et-Marne, près des pistes de l'aéroport, pour rendre hommage aux victimes.