Chronologie de l'évolution du projet de l'Aériapole dans l'après Centenaire de l'aéroport de Toussus-le-Noble afin d'être acteur dans notre cadre de vie.
https://aeriastory.fr
Le 3 juin 2012, jour de la fête du vélo nationale, il sera à nouveau possible de parcourir les grandes avenues et places du centre de Paris dégagées un court moment de la circulation automobile qui les caractérise. Grande nouveauté, cette année 2012 verra la participation des clubs de cyclotourisme FFCT aux côtés des associations franciliennes qui militent pour le développement du vélo comme moyen de transport au quotidien. Les contacts suivis entre les deux mouvements cyclistes depuis le printemps 2011 ont rapproché les projets et le rassemblement du 3 juin à Paris sera aussi la fête du cyclotourisme, joignant les militants du "vélo utile" et ceux du "vélo passion". Voilà l’occasion de se mêler, de découvrir la richesse de nos diversités, d’apprendre les uns des autres et de se joindre dans une partie de "vélo plaisir". L’évènement prend le nom de Convergence francilienne, qui traduit la reprise des deux héritages. Le principe reste le même : des cortèges de cyclistes grossissent en se rapprochant de Paris où ils se rejoignent au cœur de Paris (Louvre-Rivoli) pour une parade finale qui les mènera vers 13 h 30 sur les pelouses du Champ-de-Mars pour un pique-nique géant.
participation gratuite et ouverte à tous les franciliens de 8 à 88 ans sachant faire du vélo ;
pas d’inscription nécessaire, juste un vélo en état de marche et de la bonne humeur ;
utilisation des transports en commun, notamment au retour, pour une participation la plus large possible ; rappelons que le transport des vélos est gratuit et sans restriction le dimanche sur tous les trains RER et Transilien (chaque voyageur doit être muni d’un titre de transport) ;
profitez-en.
Velobuc participera à cette manifestation. Pour ceux qui le souhaitent, toutes les modalités vous parviendront en temps utile. Il suffit de vous rapprocher des organisateurs à Velobuc et de joindre l'assocation : velobuc@free.fr - Velobuc 6 place Corot 78530 Buc - site : http://velobuc.free.fr/
Départ de la Mairie de Toussus le 3 juin 2012 à 09h45.
Une belle journée en perpesctive où la priorité des routes à Paris sera donnée à la bicyclette.
Un reportage, consacré aux Fermes Lufa, réalisé par journalmetro.com
Dans la serie des acteurs dans leur cadre de vie, un exemple de ces jeunes Libanais de la diaspora qui font parler d'eux. Avec ses Fermes Lufa, Mohamed Hage développe l’agriculture urbaine. Des projets qui méritent qu'on en parle.
Mohamed Hage se souvient encore du tabbouleh et des salades de sa mère. Un festival de goûts et de fraîcheur auquel il contribuait, puisque c’était lui qui, enfant, allait acheter chez le voisin le persil et les laitues. C’était au tournant des années 80 et 90, à Wardaniyeh, un village situé à 2 kilomètres de la mer, près de Saïda au Liban-Sud. En terme d'agriculture de proximité, difficile de faire mieux.
Aujourd’hui, Mohamed, 31 ans, vit à des milliers de kilomètres de Wardaniyeh. Depuis 1994, il est installé avec sa famille à Montréal, au Canada. Mais il n’a pas oublié le plaisir que procurent fruits et légumes tout juste cueillis.
"Il y a huit ans, j’ai commencé à regarder ce qui existait au Canada, en terme de techniques agricoles. Je voulais voir ce qui pourrait marcher au Liban pour améliorer la croissance des légumes de mes cousins", explique Mohamed Hage contacté par téléphone par lorientlejour.com. Une grande partie de sa famille au Liban est dans l’agriculture.
Mohamed cherche, se renseigne, étudie. Une idée commence à germer dans la tête du jeune Libanais. Elle se concrétise une nuit, à 2 heures du matin, il y a cinq ans : "Développer un modèle de production de légumes urbains. Comment ? Avec des serres installées sur les toitsde Montréal".
Il y a un an et demi, était lancée, sous la direction de Yahya Badran, un ami d’enfance libanais de Mohamed, la construction d’une serre de 3.000 mètres carrés sur un immeuble de bureaux de deux étages à Montréal.
L’affaire est baptisée Les Fermes Lufa, du nom de ces courges qui "couvraient et rafraîchissaient la maison familiale à Wardaniyeh. Elles pouvaient être mangées, utilisées en éponge, et ne demandaient quasiment rien en contrepartie".
La serre des Fermes Lufa dont le slogan est "frais, local, responsable", son principe repose sur la récupération, la rentabilité et le bio.
Récupération de la chaleur d’abord, élément pour le moins crucial dans une ville où la température moyenne en hiver est de -10° C. "En récupérant la chaleur produite par l’immeuble sur lequel la serre est installée, nous parvenons à créer le climat de Boston à Montréal", explique le jeune homme, diplômé en informatique. Gros avantage pour les propriétaires de l’immeuble : l’effet isolant de la serre permet de réduire les coûts de chauffage et de climatisation.
Récupération aussi de l’eau de pluie, en sus d’une irrigation au goutte-à-goutte et d’une recirculation de l’eau d’irrigation.
Rentabilité en éliminant les coûts de transport, les intermédiaires et les délais. "Nous vendons les légumes directement au consommateur", explique Mohamed Hage.
Après inscription, le client reçoit, une fois par semaine, un panier de légumes. Celui de la semaine du 13 au 17 février dernier comprenait différentes variétés de tomates, des poivrons, des piments, de la laitue, du fenouil. Une variété de produits rendue possible par la création de microclimats, grâce à des logiciels spécifiques, dans la serre.
"Nous nourrissons 2.000 personnes avec des légumes cueillis dans la journée, s’enthousiasme Mohamed. Et nous ne dépensons que 15 dollars d’essence par jour pour la livraison".
Des légumes vendus au prix du marché, mais garantis frais et sans pesticides.
"Nous cultivons bio. Pour éviter le recours aux pesticides et herbicides, nous avons recréé un écosystème en introduisant chaque semaine, par exemple, des coccinelles pour éliminer certains insectes nuisibles. 5 % de nos légumes sont abîmés par les insectes, mais en contrepartie, nous économisons sur la main d’œuvre (en l’absence de pesticides, les abeilles peuvent faire la pollinisation). Ce n’est pas facile, il faut beaucoup de discipline, apprendre à faire de la biologie en serre, gérer les insectes, mais il n’y a rien de mieux pour la santé", souligne le jeune entrepreneur.
Aujourd’hui, les Fermes Lufa emploient 19 personnes, dont 12 qui se consacrent au développement de la compagnie, à savoir la construction de deux nouvelles serres.
Mais le jeune Libanais rêve plus loin encore : "J’espère qu’à travers le monde vont se multiplier les villes agricoles. Les fermes sur les toits permettent de récupérer des terres, de réduire les distances de transport et de vendre des légumes frais, sans pesticides, et à haute valeur nutritive. Il y a tant d’avantages à produire des légumes en ville, je pense que c’est l’avenir de l’agriculture".
Un tel projet aurait-il pu être monté au Liban, que Mohamed retrouve chaque année pour les vacances ? "L’accès à la technologue en Amérique du nord est un grand facteur dans la réussite des Fermes Lufa", reconnaît-il. Autre facteur important : les Fermes Lufa ont bénéficié d’un soutien des autorités montréalaises. "Parfois, on a l’impression qu’au Liban, il est plus difficile de promouvoir un projet hors norme", poursuit-il.
Ce qui n’empêche pas le jeune Libanais de vouloir monter, "un jour", un projet semblable au Liban, "ce morceau de paradis pour nous qui habitons à l’étranger". Pour le moment, rien de concret n’est toutefois prévu, les Fermes Lufa préférant bien développer leur technique avant de lancer une expansion mondiale.
C’est autour de personnalités, d’industriels, de chercheurs du CSTB et des représentants de la Chambre de Commerce venus spécialement pour l’occasion que Julien Rahtle, fondateur du Laboratoire AirDesignLab et son équipe, ont inauguré « un ciel artificiel » dans leur laboratoire basé sur l’aéroport de Toussus-le-Noble. Cet instrument permet de prendre la mesure de la lumière naturelle à l’interieur et à l’exterieur de maquette de bâtiment neuf ou en renovation.
Fondée il y a deux ans, AirDesignLab est l’une de ces nouvelles sociétés et d’entrepreneurs en phase avec leur temps et leur époque.
A l’heure de la crise de l’énergie, des dérèglements climatiques et du développement durable, AirDesignLab, un Laboratoire d'Architecture Intégrée dédié au développement de bâtiments à haute efficacité énergétique en France a choisi de venir s’installer récemment sur Toussus-le-Noble et dans l’aéroport qui répondent parfaitement aux critères du choix d’installation de cette societé. Julien Rathle nous informe que si Toussus a été choisi c’était pour l'espace ouvert qu'offre l’aéroport de Toussus et surtout son histoire. Peu d’endroits en région parisienne peuvent bénéficier d’une histoire aussi longue et pérenne répondant aux questions météorologiques, aéronautiques et urbaines depuis 1907 à aujourd’hui. Car en effet, AirDesignLab apporte une expertise du climat à ses clients notamment par l'utilisation de la météorologie et la mise en place de stratégies climatiques particulières à un site et un programme. « Elle mesure et quantifie l'usage de l'environnement naturel afin de limiter l'appel aux systèmes mécaniques et aux ressources non renouvelables » nous explique M Rathle. La socité travaille actuellement sur plusieurs projets à l’international dont notamment à Luxor (Egypte) pour les monuments historiques, ainsi que pour des grandes chaînes internationales qui souhaitent maximiser dans leur centres commerciaux le rendement lumière et ventilation d’air chaud/froid en fonction de la géolocalisation, de la période et du nombre de passage.
Si le centenaire de l’aéroport de Toussus en 2007 avait pour devise : « Pour que la mémoire demeure », cette mémoire est l’identité de notre commune et de notre région. L’aéroport et son espace sont une solution aux questions économiques de notre époque. La venue d'AirDesignLab, une entreprise innovante, jeune et dynamique, à Toussus en est la preuve.
Lu dans info-loisirs du Syndicat d'initiative de Vauhallan --------- Création de l’Alliance Associative pour la suppression des vols et la reconversion de l’aérodrome de Toussus-le-Noble Les nuisances et les dangers potentiels générés par l’accroissement des activités aériennes sur le secteur de Toussus le Noble ne cessent de s’accroître. D’autant que l’autre particularité de cet espace est de subir un cumul de trafics de toutes catégories d’aéronefs en provenance ou à destination de plate formes voisines. Parmi ces aéronefs figurent les hélicoptères en très grande et constante progression dont le survol se propage sur toute la vallée de Chevreuse. Ils sont les pires en matière de bruit et il n’existe aucune solution technique permettant d’en atténuer les effets. Dans le but de répondre à la légitime attente des habitants de vivre dans des conditions normales de tranquillité, de salubrité et de sécurité, les associations de défense des riverains de l’aérodrome de Toussus le Noble ont décidé de s’unir au sein d’une structure collective : « l’Alliance Associative pour la suppression des vols et la reconversion de l’aérodrome de Toussus le Noble ». A ce jour, cette alliance regroupe 42 associations, collectifs et unions d’associations concernés par le problème. L’UAPNR de la Haute Vallée de Chevreuse en fait partie. L’une des premières actions de l’Alliance a été une large diffusion d’un «MANIFESTE» dont le succès auprès des habitants et des élus est incontestable. Nos voix se font progressivement entendre et ont conduit à un premier résultat. Un arrêté ministériel entré en vigueur le 15 aout 2011 impose une plage de silence total de 12 à 15h. les dimanches et jours fériés du 1er avril au 30 septembre de chaque année. Même s’il est trop tôt pour faire un bilan, les premiers constats révèlent un manque de civisme des pilotes et un report des activités sur d’autres plages horaires. Et surtout cet arrêté ne résoudra pas les problèmes de la semaine et n’empêchera pas le « tourisme hélicoptère » sur la vallée. C’est pourquoi les associations continuent à demander l’arrêt de cette activité et la reconversion de la plate-forme. Mais cela prouve qu’enfin l’exaspération des publics survolés est prise en considération par les services de l’Etat après plus de trois décennies d’indifférence. La prochaine étape consistera à programmer des réunions d’information et s’il le faut à organiser une manifestation d’envergure. -------
Une réunion a lieu le 9 fevrier à Magny-les-Hameaux puis la semaine suivante au moulin d’Ors à Châteaufort. source : http://sivauhallan.com
Sollicité par Thierry Mariani en juillet 2011, le Club des villes et territoires cyclables devait remettre ses propositions le 2 septembre au secrétaire d'Etat aux Transports et demande un Plan national vélo comme remède anti-crise. Parmi les propositions, une participation financière des employeurs pour les salariés venant travailler à vélo. Exonération fiscale à la clé.
Vingt centimes du kilomètre, soit une indemnité de 352 euros par an pour les salariés qui prennent leur bicyclette sur les trajets domicile-travail. Qui paierait ? Les entreprises, aidées fiscalement par l'Etat. C'est l'une des propositions que Jean-Marie Darmian, président du Club des villes et territoires cyclables (CVTC), s'apprête à présenter à Thierry Mariani.
Le secrétaire d'Etat aux Transports avait installé une table ronde vélo début juillet 2011 et l'association de défense du vélo urbain et de tourisme doit lui présenter ses idées le 2 septembre. "Elles ne signifient pas des dépenses supplémentaires pour l'Etat mais l'orchestration de mesures nécessaires dans le cadre d'un Plan national en faveur du vélo, au moment où son usage augmente, notamment en ville", insiste Jean-Marie Darmian. L'élu espère convaincre le gouvernement d'inscrire cette mesure dans la loi de Finances 2012. Les exonérations fiscales ne sont pas vraiment dans l'air du temps... Et cette indemnité s'ajouterait-elle au versement transport dont s'acquittent déjà les entreprises de plus de neuf salariés implantées dans un périmètre du transport urbain ?
Aujourd'hui, la part du vélo représente 4% des déplacements domicile-travail parmi les personnes qui habitent à moins de huit kilomètres de leur lieu de travail. Pas terrible... mais ce chiffre cache de fortes disparités selon les villes. A Strasbourg, exemplaire en la matière, le vélo représente 9% des déplacements, 12% dans la ville centre.
"Au travail à velo" "Le vélo ce n'est pas que pour les Bo-bo, la moitié des déplacements représente moins de deux kilomètres, ce chiffre résume l'intérêt du vélo à lui tout seul. Et le vélo, c'est 0 euro à la pompe", lance le maire PS de Créon (Gironde) qui témoigne des difficultés financières éprouvés par de plus en plus d'administrés pour payer le transport scolaire de leurs enfants. "Le vélo est un moyen de transport anti-crise", dit-il.
La proposition "Au travail à vélo" comprend la mise à disposition gratuite de vélos par les entreprises qui s'équiperait de flottes, ou bien une indemnité de 0,20€/km pour l'achat d'un deux-roues non motorisé (classique ou à assistance électrique) utilisé pour se rendre sur le lieu de travail. Un peu sur le modèle du "Cycle to work" qui existe en Grande-Bretagne depuis 1999. De l'autre côté de la Manche, 15 000 entreprises indemnisent ainsi leurs salariés cyclistes, soit 400 000 bénéficiaires d'une aide à l'achat de vélos. La mesure existe aussi en Belgique.
En France, l'ancien ministre de l'Industrie Christian Estrosi avait annoncé une aide à l'achat de vélos à assistance électrique (VAE), mais les cyclistes n'en n'ont jamais vu la couleur (idem pour l'achat de scooters électriques). Seules certaines colectivités locales, comme Aix-les-Bains ou Chambéry par exemple, accordent une aide de 250 euros à l'achat d'un VAE.
La prime de 0,20€/km à l'achat d'un vélo de travail représenterait en moyenne 350 euros par an et par salarié, selon les calculs du Club. A l'échelle nationale, le coût total de la mesure représenterait 140 millions d'euros par an, supportés par l'employeur qui bénéficierait d'exonérations fiscales et sociales : déductions sur les investissements réalisés (achats ou aides à l'achat de vélos, installations de parkings sécurisés).
"Plus profitable que de taxer Coca Cola" "Le vélo, c'est bon pour la santé, et inciter son usage serait plus profitable que de taxer Coca Cola !", ironise le président du Club des villes cyclables. Référence au plan de rigueur présenté fin août 2011 par François Fillon qui prévoit une taxe sur les sodas avec sucre ajouté.
Selon les estimations du Club, 3% de parts de marché gagnés par le vélo sur les autres modes de déplacement équivaut à 5,6 milliards d'économies sur les dépenses de la Sécurité Sociale.
Article de Nathalie Arensonas paru le 31/08/2011 - http://www.mobilicites.com