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Futur campus universitaire et Pôle de recherche le Mérantais - Magny les Hx |
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Futur campus universitaire et Pôle de recherche le Mérantais - Magny les Hx |
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Le joyau en 2010 |
Le terrain de
l’EAN était divisé en deux parties distinctes.
- Un terrain acheté à un propriétaire privé, qui formait
une résidence privée et un parc boisé.
- L’autre terrain le jouxtait. Il était intégré à
l’aérodrome.
- Les deux terrains étant séparés par les routes
principales qui traversaient la commune. L’ancienne route de Versailles -
Bordeaux et l’ancienne route Toussus - Saclay.
Des voies
uniques et principales qui reliaient les communes sur le plateau qui,
ultérieurement, ont été modifiées pour intégrer l'évolution urbaine de la
commune.
La verrue en 2020 |
2021 -
Fixons-nous une vision sur le devenir de ce qui reste à développer, prenant en
compte la décision administrative municipale qui a mené à cet état.
Nous nous
tiendrons aux faits, dans le respect historique de ce terrain morcelé.
Une vision d’Aeriapole / Aeriastory qui redonne un éclat sain d’un terrain
enraciné dans son histoire.
Débutons par
une vue de haut pour géo-localiser le terrain et analyser les avantages et les
inconvénients de son positionnement dans la commune. Ensuite, menons à la
fusion de ce terrain dans le contexte économique actuel, lié à son histoire.
Et pour
terminer: les propositions d’Aeriastory / Aeriapole qui détaillent le
potentiel de développement de ce terrain dans une vision dynamique, à forte rentabilité
communale sur un aéroport du futur en équilibre avec son environnement.
Ci- joint le dossier en pdf de la vision d’Aeriastory / Aeriapole pour cette 2ème partie et une vidéo pour mieux comprendre le contexte,
en complément de celle de l’ISBA réalisée dans le 1er volet... sur le blog Aériastory.
Dossier : vision 2021 d'Aeriaspole/Aeriastory, reconversion des terrains de l'Etablissement de l'Aéronautique Navale (EAN) ( lien)
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Décauville à l'Exposition Universelle de Paris 1889 |
Son sentier existe toujours dans le bois de la Garenne. Aussi des cartes postales d'époque montrent bien des rails passant sous la porte
de Petit Jouy.
Si des voies de chemin de fer désaffectées existent toujours, « Où sont passés les rails et les vestiges de ce train ? »
Il a fallu se pencher à l’histoire deDecauville (Vidéo) et sur l'ouvrage, « Les petits trains de la
grande guerre » pour trouver la réponse.
En résumé,
1875 : pour récolter ses betteraves, Paul Decauville invente le
système qui porte son nom – des éléments
de rails modulaires et des wagonnets porteurs.
1888 : l’armée française adapte, par le colonel Péchot, le projet à ses besoins au travers d'un ensemble
complet de voies et matériels de traction et de transport sur voie de 0,60 m.
Le système Péchot est né et va rapidement équiper de grands réseaux de 100 à 150 km
autour des camps retranchés de l’est de la France, Toul, Verdun, Epinal et
Belfort, pour desservir les forts qui entourent ces villes. Il se développe
ensuite avec la nécessité de disposer l’artillerie en rase campagne. Enfin la
voie de 0,60 m connaît son apogée au cours de la Première Guerre mondiale,
avec, à la fin du conflit, 3800 km de voies sur lesquelles circulent 740
locomotives tractant plus de 600 wagons de diverse nature.
Dans les années 1870, la famille Decauville, exploitent une propriété beauceronne de 700 hectares de terre à betterave sucrière et, en parallèle, un atelier de chaudronnerie à Petit-Bourg (commune d’Evry), où on fabrique le matériel destiné aux raffineries et aux distilleries (chaudières, citernes, machines à vapeur « locomobiles »).
En 1875, la récolte est très prometteuse mais la saison
extrêmement pluvieuse de sorte que le ramassage s’annonce difficile, avec le
risque de voir les chariots s’enliser dans la boue et ne pas pouvoir
transporter les milliers de tonnes de betteraves attendues jusqu’aux usines.
Paul Decauville invente alors un système composé d’éléments de voie modulaires
de 0,40 m de largeur, manipulables par deux hommes, et de petits chariots
roulants. Le dispositif fait ses preuves et l’inventeur décide de le
commercialiser sous le nom de « porteur Decauville », en l’élargissant, outre le
0,40 m, aux gabarits de 0,50 m et 0,60 m. Ce chemin de fer « portatif » connaît un succès rapide dans l’agriculture
betteravière, céréalière et viticole, mais aussi dans l’industrie, les mines,
l’exploitation de carrières et l’agroforesterie.
Une dizaine d’années plus tard, lors de l’Exposition
universelle de 1889, l’Etat passe un marché avec la société Decauville pour
l’établissement d’un véritable chemin de fer sur voie de 0,60 m, des Invalides
au Champ de Mars.
En six mois, les trains tractés par des locomotives Decauville et par une
machine Péchot-Bourdon, assureront le transport de plus de 6 millions de
personnes et parcourront plus de 100 000 km.
Le système Péchot et les autres matériels sont constitués
d’un système complet d’éléments de voie préfabriqués faciles à mettre en œuvre,
de matériels roulants adaptés d’une grande stabilité, modulaires et combinables
entre eux, et d’un type de locomotive particulier, la machine « Péchot-Bourdon
».
Les caractéristiques de la voie de 0,60 m et ses éléments de base :
La voie est constituée d’éléments pré-assemblés, consistant
en rails fixés sur des traverses d’acier d’environ 1 m. Ces modules, munis
d’embouts mâles et femelles à leurs extrémités, semblables à ceux d’un train
électrique, existent en trois longueurs :
- travée de 5 m (8 traverses, 167 kg, manipulable par 4 hommes),
- travée de 2,5 m (5 traverses),
- travée de 1,25 m (3 traverses).
Il existe également des travées courbes de différents rayons, de 100 m pour le plus large, à 7,60 m, pour les trajets à l’intérieur des fortifications, ce qui permet à la voie de 0,60 d’adopter des parcours très sinueux. Les mêmes éléments existent également à l’écartement de 0,50 m avec des longueurs et des poids différents.
Un déplacement similaire bus-rail est déjà en service au Japon sur l’île de Hokkaido depuis 2007.
Si l'idée est utopique ou farfelue… peut être ! Mais ne vaut-il pas le coup de l’étudier ?
L'Aérodrome de Toussus-le Noble est pourtant implanté au
centre de l'un des environnements les plus actifs, dans le Sud-Ouest de Paris,
là où séjournent et travaillent une forte densité de décideurs, près de
Versailles (ville de congrès), de la ville nouvelle de St-Quentin en-Yvelines
et d'une bonne cinquantaine de sièges sociaux d'importantes sociétés,
universités, centres de recherches, etc.
Les voies routières qui relient l'aérodrome à la Porte de St-Cloud, à l'aéroport d'Orly et à Versailles sont désormais convenables. Le RER passe aussi tout près. Sans doute le manque de facilités offertes par l'aérodrome n'explique pas, à lui seul, la pauvreté locale de l'aviation d'affaires. L’exiguïté du territoire français, la qualité du réseau ferré et le développement exceptionnel d'Air Inter ont joué et jouent toujours un rôle déterminant. D'autant que l'aviation d'affaires est souvent considérée comme un luxe et qu'à ce titre elle supporte une fiscalité délirante. Les hommes politiques en apprécient les bienfaits pendant les seules campagnes électorales. Hors ces moments privilégiés, ne restent que le carcan administratif et la routine.
On peut néanmoins avancer que l'évolution des exigences économiques (le temps d'un bon cadre ne se gaspille pas!) sera favorable aux aérodromes bien situés pour peu que ceux-ci ne soient pas soumis à des contraintes d'un autre âge (Toussus n'est, hélas! pas le seul aérodrome, civil ou militaire, dans ce cas).L'utilisation de l'aérodrome de Toussus est fixée par un arrêté ministériel du 23 novembre 1973 pris à une époque où les chocs pétroliers n'avaient pas encore changé la face du monde. Les 210 000 mouvements de 1973 sont tombés à 106 000 en 1982. Depuis lors, le trafic remonte lentement pour atteindre 170 000 en 1987, mais essentiellement à cause de l'aviation légère. Le trafic de l'aviation d'affaires stagne à moins de 50 000 mouvements. La piste 26 D est trop courte, les installations sont vétustes, les services sont insuffisants, les horaires d'utilisation ne sont pas satisfaisants, il n'y a plus de pompiers sur l'aérodrome.
Bref, il y a effectivement là matière à un « livre noir", selon l'expression de la chambre de commerce et d'industrie interdépartementale Yvelines-Val d'Oise (Pontoise-Cormeilles est dans la même situation) poussée par tous les utilisateurs et industriels locaux.
Pourtant, cet aérodrome dispose de solides atouts pour la rentabilité de sa gestion. Il reste de grands espaces industriels à commercialiser. L'avant-projet de plan de masse à partir duquel se décrètent les servitudes n'interdit pas de porter la piste à 1 400 mètres, exploitable ainsi par la plupart des biréacteurs d'affaires. La place existe et les nuisances n'en seraient pas augmentées.
L'horaire de fermeture devrait être porté à 23 h 30 locales, voire au moins à la même heure qu'Orly. L'ancien salon moderne offrant un accueil confortable, agréable, une salle de réunion, des cabines de communication isolées, des sanitaires version 1987, des services opérationnels (réservations d'hôtels, de taxis, de voitures, assistances techniques, handling).
Il faudrait, bien sûr, réinstaller un service de sécurité incendie conforme aux recommandations internationales.
Tout cela n'est pas très coûteux et peut amener à terme des bénéfices d'exploitation là où il y a des pertes : c'est une question de volonté et, pourquoi pas, de changement de gestionnaire.
Qu'est-ce que Toussus-le Noble en 1987 ?
- Des services : ATC, météorologie, gendarmerie, Police de
l'air, douanes, taxis ;
- Deux restaurants : Grande volière et Touring;
- Une boutique : Paris Air Location ;
- Trois aéro-clubs : Air France, Sceaux et St-Cloud, Aéro
Touring.
- 29 sociétés aéronautiques : Aéro Pyrénées, Air Affaires
Assistance, Air du temps, Air Total, Aviradio, Air Formation entreprise,
ATAC/Chainair, Badin Crouzet, CRMA, Darta-SCA, Decaux, Dentan Aviation,
Executive transports {PAS-UPJ, Farman, France Aviation, Estelle France, Heli
Union, Jet Prop Air Service, Goair, Neas, Helidan, 7 /7 Air Maintenance, SEA
Poinsot, Sodeteg, Sotravia, Troyes Aviation, Trimaille Aéro Formation.
- C'est aussi le centre d'une zone de 50 000 emplois en
croissance vers 130 000 emplois.
AviMag 950 (15-11-87)
Raymond AUFFRAY
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Réalisation : Alice Pech crédit photo : Jean-Cosme Rivière |
Au départ brasseur amateur, aujourd'hui artisan- brasseur installé depuis deux ans à Toussus-le-Noble, il s'imprègne du patrimoine de la commune pour diffuser sa nouvelle bière "Goliath", lancée autour d'une belle création vintage d'Alice Pech.
Une bière que même les frères Farman, si précurseurs dans leur domaine, auront cette fois-ci, raté la première gorgée.
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Chevelus circulation aérienne * |
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ZPNAF du plateau de Saclay 🔍 |
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G Finan et JL Fiquet Transition au sein de VeloToussus |