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30/12/2019

Vers des phares aéronautiques et une source d'énergie dans son voisinage.


Il fut un temps, les pilotes de ligne volaient la nuit dans le faisceau des phares aéronautiques qui balisaient les itinéraires les plus fréquentés. 

De cette époque héroïque, il ne reste que très peu de traces que l'association La Mémoire de Bordeaux Contrôle (LMBC) remet en mémoire et que nous avions rencontré lors de des journées organisées par la Mémoire de l’Aviation de la DGAC en 2018.

Patrick Gandil, Directeur Général de l’Aviation Civile, dans la préface de l’ouvrage publié par cette association, saluait la capacité de ses aînés, qui il y a un peu moins de cent ans, à inventer, à s’adapter et promouvoir des perspectives pour ces avions.
C'est à la fin des années soixante que l'on voit la disparition des phares aéronautiques en tant que moyen de navigation au service de l'aviation civile.

De cette période de l’ébauche du réseau des routes aériennes et des aides visuelles à la navigation des aéronefs, avec les avions équipés de tous les instruments électroniques de navigation, pourraient-ils revenir sur scène aujourd’hui ?
Une question que s’était posée Aeriapole, dans le contexte de l’Aéro Saclay 2017 sur le thème II : développement économique de la plateforme connue depuis plus de cent ans pour ses écoles de pilotages (et dernièrement mis en relief dans l'exposition Aeriastory centenaire de l'aviation civile et commerciale - 2019).

  • Attractivité sur l'aérodrome de Toussus-le-Noble
  •  Modèle technico-économique d'une éco-plateforme multi-modale à Toussus-le-Noble
  •  Création d’un parc à thème technologique à Toussus-le-Noble
  •  Développement économique de la plateforme de Toussus-le-Noble
  •  Création de nouvelles énergies à Toussus-le-Noble
  •  Inter modalité et desserte de l'accès de l'aérodrome de Toussus-le-Noble
Nous avions proposé en 2017 à l'occasion de l'Aéro Saclay, une vision d’Aériapole, ce concept d'être acteur dans son environnement (lien)  pour une plate forme aéronautique qui entre autres, héberge une multitude d'écoles de pilotage et où le pilotage à vue est toujours à l'ordre du jour.

Nous pensons que la création d'un nouveau modèle de phares aéronautiques, sur une base d’éoliennes verticales, pour les plateformes qui hébergent des écoles de pilotage pourrait apporter une meilleure visibilité aux pilotes pour améliorer leur trajectoire d'approche et éviter de survoler les zones  urbanisées, vivier d'une population sensible aux nuisances aériennes.

Une proposition qui serait à travailler avec les organismes concernés en fonction  de l’implantation géographique des plateformes aéronautiques notamment pour des zones sensibles comme à Toussus le Noble par exemple.

Elles permettraient de :
  • Définir aux pilotes, en tout temps de manière visuelle distincte les différents points d’entrée aux petites plateformes aéroportuaires
  • Fournir en même temps de l’énergie électrique bon marché aux bâtiments aux alentours
La vision d’Aériapole autour d’une éolienne verticale près d'une plateforme aéroportuaire ? une théorie-fiction en 2017, sujet "inconcevable" qui a fait frémir plus d’un lors de nos discussions. Pourquoi ne pas en discuter avec les concernés de sa faisabilité si aujourd’hui elle est mise en pratique et en partie, par VINCI comme nous l’avions filmé tranquillement au hasard, il y a quelques mois, sur une aire de repos d’autoroute. 
Une étude pour une mise en place sur l'ex terrain de l'Etablissement Aéronautique Naval serait intéressante...

Une confirmation de notre vision lors de notre intervention à la DGAC : Investir dans la préservation du patrimoine aéronautique dans une région en forte urbanisation, c'est l'implication de l'histoire dans l'économie.
Un retour aux phares aéronautiques ?


« La créativité est contagieuse, transmettez-la » disait Albert Einstein. 
Nous ajouterons  : " dans un esprit de partage..."



         

16/12/2019

Les drônes au service de l’agriculture


Octobre 2018 : sur le plateau de Saclay, le ravage des sangliers dans les récoltes s’est bien fait sentir. Des champs de blé et de maïs ont été saccagés.
En raison de la sécheresse, les sangliers ont tendance à chercher de la fraîcheur dans les champs de maïs, détruisant au passage une partie des futures récoltes.

En 2017, près de 700 000 prélèvements de sangliers ont été réalisés en France. Ils augmentent d’année en année et les champs subissent de nombreux dégâts.

Dans ces circonstances et grâce à nos bonnes relations avec les pilotes de l’aéroport, un ami agriculteur nous avait demandé de prendre en photos ses champs pour évaluer le volume des dégâts.
Le problème qui se posait était l’emplacement de ces champs en pleine zone du circuit des mouvements d’atterrissage et de décollage. Un moment compliqué pour prendre des photos.
Nous avions donc loué un hélico et demandé une autorisation spéciale pour faire nous-même les photos en tant que passagers.

Un élément qui pointe le doigt sur une demande sur le plateau.  Qu'en est il de l’usage des drônes pour ces cas précis ?
Une rapide enquête auprès des usagers de l’aéroport nous fait remarquer qu’il n’existe aucun service qui puisse répondre à ce genre de demandes et qu'aucune étude n'aurait été éditée.
Pourtant l’usage des drônes mis au service de l'agriculture est bien réel et actif, mais qu'en est il sur le plateau de Saclay ?
Les raisons invoquées de cette absence sembleraient être:  la sécurité, les mouvements aériens et la proximité de l’aéroport.

Nous en parlions du sujet avec Christian Veyssière, notre partenaire au centenaire de l’aviation civile. Il nous dévoile alors sa vidéo et son utilisation, dans sa région.

        

Ce sujet ne serait il donc pas utile à développer avec l’aéroport pour de tels projets de jour et nuit afin de permettre aux agriculteurs de maîtriser production,  coûts et surveillance ?  

A suivre....