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13/12/2016

Le vélo perd les pédales : les 6 associations nationales pro-vélo sont menacées de ne recevoir aucun financement de l’Etat en 2016

COMMUNIQUE DE PRESSE 
d'Olivier Schneider -  Président de la FUB

Le Ministère de l'Environnement, qui abrite en son sein une petite équipe de deux personnes chargées de la coordination interministérielle des modes actifs, risque de ne plus subventionner les associations d’usagers (FUB, AF3V, « L’Heureux Cyclage »), de collectivités (« Départements & Régions Cyclables » et « Club des Villes et territoires cyclables ») et de Promotion (« France Vélo Tourisme »). 
Celles-ci assurent non seulement un important relais des politiques cyclables nationales sur l’ensemble du territoire français, mais également pallient souvent bien souvent à une insuffisance de l’État.
Ces désengagements du Ministère de l’Environnement menacent donc gravement la politique vélo nationale !
Vu les enjeux transverses du vélo, notamment en termes de santé publique et d’emplois non délocalisables, le montant des financements d’actions perçu habituellement par chaque structure parait dérisoire. De plus, nous apprenons ce désengagement en toute fin d’année concernée, alors que les actions à conventionner sont bien plus qu’engagées.

Le montant total de ces financements - soit la somme de 230 000 € - représente à peine l’équivalent de 37 mètres d’autoroute, 16 mètres de tram, ou encore 58 Vélibs. C’est dire que cela ne peut ruiner le budget de l’Etat alors même que le vélo doit être un acteur et outil important de la transition énergétique !
Toutes les études chiffrent les retombées potentielles d’une politique vélo efficace en milliards d’euros.

Au regard de cette situation préoccupante, la FUB, l’AF3V, l’Heureux Cyclage, les Départements Régions Cyclables et France Vélo Tourisme ont adressé une lettre ouverte à la Ministre de l'Environnement, de l’Energie et de la Mer pour tenter de résoudre cet imbroglio avant la fin de l’année 2016 et ainsi éviter un coup fatal à la mise en œuvre d'une véritable politique vélo en France.


Ce courrier pouvant ne pas suffire nous nous tournons vers nos élus, les présidents de département, les maires, et vers les industriels du secteur dont les prévisions d’emploi seraient ainsi menacées afin de leur demander d’appuyer notre demande légitime par un courrier complémentaire à Madame la Ministre, dès ce lundi car les heures sont comptées avant la clôture du budget.

Le vélo peut donner de la voix, donner des voix et indiquer la voie, ne perdons pas la COP !!


Communiqué de presse de la FUB partagé par VeloToussus, antenne de VeloBuc