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29/05/2013

VeloToussus aux journées de l'APER à l'école Roland Garros de Toussus-le-Noble

VeloBuc ayant essaimé cette dernière année plusieurs antennes allant de Versailles à Châteaufort, l’antenne VeloToussus a souhaité s’intégrer dans l’éducation à la sécurité  routière à l’école en travaillant conjointement avec l’école Roland Garros à Toussus-le-Noble, lors des journées de l’APER (Attestation de Première Éducation à la Route)

L’objectif étant avec les enseignants et les parents, de faire découvrir aux enfants, dès le plus jeune âge que la route n'est pas "à prendre" mais à partager afin d’acquérir des comportements qui permettent de se protéger des dangers de la circulation et de tenir compte des autres usagers de l'espace routier.

Réalisée à partir des différents domaines d'activités ou des différentes disciplines, l'éducation à la sécurité routière à l'école relève de plusieurs registres d'objectifs :

- des objectifs de l'ordre des savoirs, de la connaissance des règles de circulation, de sécurité,
- des objectifs de l'ordre des savoir-faire qui supposent la mise en œuvre d'opérations cognitives de haut niveau comme anticiper, traiter l'information, mener en parallèle plusieurs actions,
- des objectifs de l'ordre des comportements comme être respectueux des autres usagers.

Ainsi le 22 mai, Britta Boutry, Présidente de VeloBuc et Gerard Finan de VeloToussus ont rencontré la directrice Mme Sylvie Veillet, les enseignants et les parents volontaires venus pour encadrer 90 enfants participants.
Du matériel de signalisation a été mis à disposition ainsi que des DVD et des affiches « Bien préparer son vélo ».

Le temps clément de cette journée particulièrement ensoleillée a permis de faire un parcours d’initiation et de sécurité routière en bonne et due forme à tous les participants

Vu le nombre important d’enfants dont l’âge variait entre 5 et 11 ans ; des équipes de 15 à 20 personnes ont été formées. Pendant que les uns effectuaient leur parcours ou remplissaient leur fiche d’entretien du velo, les autres séparés dans trois classes, visionnaient les divers DVD prêtés pour l’occasion.


Une expérience réussie qui sera suivie les prochaines années et devrait se développer aux écoles des autres communes où une antenne  VeloBuc a été implantée.

28/05/2013

Exposition Pégoud à la médiathèque , proposée par le Groupe Historique de Toussus.

Pour commémorer le centenaire du premier saut en parachute à partir d'un avion, de Célestin Pégoud, le Groupe Historique proposera une exposition à ce sujet à la médiathèque "Le petit Prince". 
Elle durera du 1er au 16 juin.
Tous, parents et enfants de toutes les communes vous êtes invités à connaître ce pionner de l'aviation qui par sa témérité a pu comprendre ce qu’était un looping. Ce qui permettra de sauver la vie de plein de pilotes et d'être à l'initiative de toutes les voltiges aériennes.

Le samedi 15 juin aura lieu des conférences sur l'histoire de l'aviation sur le plateau, proposées par Colette Guetienne et Georges Beisson.
Pascal Bouchain, spécialiste de Céléstin Pégoud fera une tournée à l’école de Toussus afin de raconter l'histoire de cet as de l'aviation.

Une avant première et une introduction à la célébration de cet événement le 14 et 15 septembre au Château de la Geneste où un programme est entrain d'être monté et des festivités seront organisées. 

Toussus-le-Noble, berceau de l'aviation, confirme une fois de plus l’intérêt de préserver l'histoire de ce patrimoine aéronautique cher à notre plateau et à notre Région.

01/05/2013

Célestin Pégoud abandonne son aéroplane en plein vol au-dessus de Châteaufort !


Le 19 août 1913, un jeune garçon de 23 ans, Célestin Pégoud, à peine breveté pilote, s’apprête à décoller de l’aérodrome Borel situé sur le plateau de Châteaufort pour réaliser une expérience inédite : abandonner son avion en plein vol au moyen d’un nouveau système de parachute.

Bien sûr, le parachute dont on attribue l’invention théorique à Léonard de Vinci au XVe siècle a déjà été testé de nombreuses fois : Jacques Garnerin sera le premier à sauter d’un sphérique au dessus du Parc Monceau à Paris à la fin du XVIIIe siècle.
On se souvient tous de Franz Reichelt, ce tailleur d’origine autrichienne qui se tua du premier étage de la Tour Eiffel...
Un américain, Albert Berry, avait eut plus de succès le 1er mars 1912 en sautant d’un avion piloté par Janus, mais il émit des réserves quant à l’utilisation du parachute par un aviateur seul à bord d’un avion en détresse.
Pégoud va prouver qu’il se trompe !
Répondant au concours visant à améliorer la sécurité en aéroplane institué par la Ligue nationale aérienne avec un prix de 10 000 F à la clé, l’inventeur Frédéric Bonnet monte du Dauphiné pour trouver un pilote audacieux capable d’expérimenter son nouveau parachute maintenu par une plaque à l’arrière du fuselage.
Il s’adresse d’abord au Castelfortain Alexandre Ivanoff. Mais celui-ci n’est pas prêt et Bonnet se tourne vers Pégoud qu’il va trouver à Buc, chez Blériot, au matin du 5 août 1913. «Votre parachute est une merveille ! et il va sauver la vie de bon nombre de pilotes», répond Pégoud spontanément.
Mais Blériot, son employeur, est hostile à cet essai qu’il considère comme suicidaire et il n’est pas le seul : Ce 19 août 1913, sur l’aérodrome de Châteaufort, deux gendarmes et le maire, tous trois mandatés par le Préfet de Seine-et-Oise, sont venus s’y opposer formellement, quand soudain, intervient dans les négociations le propriétaire de la Geneste, M. Quesnel, qui autorise l’essai au-dessus de son domaine privé.
Et c’est ainsi que vers 18h, Pégoud s’envole à bord de son aéronef voué à être sacrifié, et se place, face au vent, à l’aplomb de la vallée de la Mérantaise. A seulement 250 m d’altitude, il déclenche son parachute qui s’ouvre sans problème et Pégoud descend tranquillement rejoindre le «plancher des vaches»...
A la surprise générale, l’avion fou alors livré à lui-même, forme dans le ciel de curieuses arabesques, semblant vouloir repousser l’instant de sa chute pourtant inéluctable.
Constatant les facéties de son appareil, Pégoud déclare alors à la presse : «Je l’ai vu faire tout seul le looping. Vous voyez donc bien que c’est possible, aussi, vais-je le tenter !».
Quelques jours plus tard, il arrivait à convaincre Louis Blériot de s’associer à lui pour mettre au point le vol «Tête en bas» qu’il réalise le 1er septembre 1913 à Viry-Châtillon et le lendemain à Buc.
Le 21 du même mois, il effectue, toujours à Buc, le premier looping maîtrisé de l’histoire et toute une série de figures acrobatiques qui allaient poser les bases de la voltige aérienne.

Passionné par la vie de ce pilote hors du commun depuis plus de 30 ans, Pascal Bouchain s’est associé à Isabelle Pasik, actuelle propriétaire du domaine de la Geneste, Gérard Finan membre du Groupe Historique de Toussus-le-Noble, concepteur du Centenaire de l’aéroport de Toussus-le-Noble en septembre 2007 et la municipalité de Châteaufort, pour commémorer le centenaire des exploits de cet aviateur autrefois très populaire mais aujourd’hui quasiment retombé dans l’oubli.

Histoire & Patrimoine

Une exposition, un concert, de nombreuses animations et démonstrations gratuites seront présentés les 14 et 15 septembre prochain à l’occasion des journées du Patrimoine au domaine de la Geneste, ainsi qu’une conférence le vendredi 13 septembre à 20h à la mairie de Châteaufort.
Nous vous y attendons nombreux !

 Pascal Bouchain