Mardi dernier, Bruno JANKOWIAK, instructeur à l’Aéro Touring Club de France (ATCF) m’a proposé de faire un vol sur l’un des trois Aquila, avions de nouvelle génération, dont le club s’est doté il y a déjà sept ans. Ce modèle biplaces très léger, au moteur de 100 cv, présente l’avantage d’être peu bruyant et peu polluant.
Bruno JANKOWIAK, lui-même riverain de l’aéroport, a tenu à me démontrer que des pilotes étaient soucieux de respecter les règles de trajectoires, d’altitude, et les zones interdites de survol. Il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier ! Avec pas moins de 18 000 heures de vol dont 15 500 sur avion de ligne, Bruno a de l’expérience, c’est sûr. Il reconnaît néanmoins que ces règles sont plus difficiles à suivre par les élèves qui manquent, par définition, d’expérience.
D’autres aéroclubs font des efforts : Celui d’Air France, par exemple, basé à Toussus détient six AT3, des appareils discrets aux moteurs ronronnants qui traversent le ciel sans se faire remarquer. Mais l’avenir de l’aéroport de Toussus, c’est peut-être l’avion électrique. En effet, en juin dernier l’école de pilotage « Air & Compagnie », présentait à Toussus l'E-Fan, le premier avion de tourisme au monde totalement électrique !
Je suis moi-même riverain de cet aéroport, depuis ma naissance. Je n’ai donc pas choisi de vivre ici… J’aurai pu, en revanche, faire le choix de partir, certes, mais je suis bien trop attaché à mes racines ancrées profondément dans cette terre que mon grand-père labourait au début des années 1930. Je suis surtout très attaché au patrimoine historique et culturel, dont cet aéroport fait partie intégrante.
Avec mon ami Gérard Finan, fondateur de ce blog, nous avons contribué à l’organisation de deux manifestations commémoratives, dans un esprit de rassemblement : le centenaire de l’aéroport de Toussus qui a accueilli 19 000 personnes en 2007, et plus modestement le centenaire, en septembre 2013, du saut en parachute de l’aviateur Pégoud à Châteaufort.
Chaque fois les riverains de l’aéroport étaient au rendez-vous et leurs témoignages nous ont fait chaud au coeur. L’histoire aéronautique du plateau, c’est aussi la nôtre, et elle doit se poursuivre dans le respect de chacun.
Pascal Bouchain « Passion Pégoud »