Une information de nos amis du musée régional de l'air - Anjou :
Les 30 et 31 Août 2008, l'équipe du GPPA - Musée Régional de l'Air d'Angers-Marcé organise le rassemblement d'avions anciens " Anjou Ailes Rétro ". Ce rassemblement est ouvert à tous les avions construits avant 1970. Le Musée, qui possède une centaine d'avions et de planeurs anciens dont bon nombre en état de vol, est le cadre de ce rassemblement qui se veut amical et culturel.
Au programme du week-end : vols, visites du Musée, animations pour les enfants, échanges avec les équipes angevines de restauration, conférences sur les aéronefs anciens, etc.Les équipages sont accueillis à partir du vendredi après-midi. L'hébergement est assuré à proximité de l'aérodrome (chambres d'hôtes, gîtes, campings et hôtels, location de voiture).Un bon moment de convivialité aéronautique dans une région pleine de bonnes choses !
VOUS ÊTES PILOTE, PARTICIPANT, BENEVOLE,
CLIQUEZ ICI POUR VOUS INSCRIRE
adresse du site : http://www.musee-aviation-angers.fr/
20/07/2008
18/07/2008
Jean Baptiste Salis, un pionnier de Toussus
Pourquoi notre souhait d'un jumelage Duxford/Toussus/aérodrome de la Ferté-Alais ?
L'histoire, un perpétuel recommencement :
Le 1er septembre 1933, Jean-Baptiste Salis participe au développement de l'aérodrome de Toussus-le-Noble, auquel il donne sa première activité en installant : station-service, ateliers, école de pilotage à côté de chez Farman. Fin 1933, il dépose les statuts d'une association , "Les Casques de Cuir", (J.O. du 10/01/1934) qui seront partiellement repris par l'Escadrille du Souvenir et l'Amicale Jean-Baptiste Salis. Ses buts sont les suivants :
- Établir entre tous les professionnels et amis de l'aviation de tous les pays un centre de relations amicales les rapprochant, maintenant leurs traditions et développant entre eux le sentiment de solidarité universelle, tel qu'il existe chez les gens de mer.
- Propager le goût et le sens de l'aviation parmi les foules et plus particulièrement parmi les jeunes, par l'exemple et en leur facilitant la navigation aérienne.
- Apporter son appui à tous groupements d'entraide et de secours créés au profit de tous les aviateurs sans exception.
- Établir entre tous les professionnels et amis de l'aviation de tous les pays un centre de relations amicales les rapprochant, maintenant leurs traditions et développant entre eux le sentiment de solidarité universelle, tel qu'il existe chez les gens de mer.
- Propager le goût et le sens de l'aviation parmi les foules et plus particulièrement parmi les jeunes, par l'exemple et en leur facilitant la navigation aérienne.
- Apporter son appui à tous groupements d'entraide et de secours créés au profit de tous les aviateurs sans exception.
1939-1940 : Mobilisé le premier jour à VILLACOUBLAY, puis mis en affectation spéciale pour diriger l'école qui lui est confiée.
En 1940, le Ministère de l'Air réquisitionne l'ensemble de l'école (bâtiments et installations, mobilier, près de 130 moteurs, 50 hélices, divers matériels techniques). Les moteurs seront sabotés avant l'arrivée des allemands et rendus inutilisables.
Jean-Baptiste possédait à GOMETZ une usine de pièces détachées pour avions, soutraitant des Maisons RATHIER, MESSIER et RENAULT-Moteur. Il reçoit l'ordre du Colonel BENZ de l'Etat Major de l'Air Allemand de reprendre son activité. Jean-Baptiste refuse, désorganise et désapprovisionne l'usine et s'enfuit habiter la Ferté-Alais.
En 1940, le Ministère de l'Air réquisitionne l'ensemble de l'école (bâtiments et installations, mobilier, près de 130 moteurs, 50 hélices, divers matériels techniques). Les moteurs seront sabotés avant l'arrivée des allemands et rendus inutilisables.
Jean-Baptiste possédait à GOMETZ une usine de pièces détachées pour avions, soutraitant des Maisons RATHIER, MESSIER et RENAULT-Moteur. Il reçoit l'ordre du Colonel BENZ de l'Etat Major de l'Air Allemand de reprendre son activité. Jean-Baptiste refuse, désorganise et désapprovisionne l'usine et s'enfuit habiter la Ferté-Alais.
En juin 1940 : occupation de l'aérodrome de Toussus-le-Noble et réquisition des établissements Salis. Une partie du matériel et du stock est enlevée, une autre partie est détruite. Les avions sont sectionnés, les pièces détachées brisées. Parmi ces 32 avions de collections : 3 Bleriot, 2 Farman, 3 Morane, 1 Libellule Hanriot, et 2 prototypes J-B. Salis. Une dizaine de véhicules individuels et utilitaires est également saisie. Entré dans la Résistance, Jean-Baptiste met sa propriété à la disposition du Commandement anglais B.O.A.; la piste est alors homologuée sous le "nom de code BINIOU".
Elle ne recevra que des parachutages en vue d'équiper la résistance et préparer un terrain de secours proche de Paris. Il recevra la Croix de Guerre 1939/45 avec palme et sera nommé Chevalier dans l'Ordre National de la Légion d'Honneur à titre militaire.
source : amicale jean Baptiste Salis
17/07/2008
Préservation du Patrimoine
Il existe en France plus de quarante mille monuments protégés et génèrent plus de 500.000 emplois. Un domaine de première importance où la mixité sur le territoire rend nécessaire l'existence d'un élément fort d'intégration pour tisser les liens, entretenir ce patrimoine et le transmettre aux générations futures.
C'est dans cette optique (lire article fev 2007) que c'est organisé le Centenaire de l'aéroport de Toussus pour garder en mémoire que notre région est berceau de l'aviation, terre où les ailes ont pris racines.
Notre région possède un formidable potentiel de ressources qui ne demandent qu'à être mis en valeur et la possibilité d'entreprendre.
TNS Sofres a recemment réalisé un sondage pour évaluer les rapports de Français avec leur patrimoine selon lequel il apparaît que ce patrimoine contribue de manière importante au développement touristique, à la transmission d'un héritage aux générations futures, au maintien et au développement de savoir-faire et des techniques rares.
16/07/2008
Le Brevet d’initiation aéronautique
Le Brevet d’initiation aéronautique (BIA),
un B.A.-Ba né d’un partenariat entre l’Éducation nationale et l’Aviation civile, le Brevet d’initiation aéronautique pour les jeunes connaît un succès grandissant depuis dix ans.
Les années 1990 et 2000 ont vu fleurir les initiatives visant à permettre à des jeunes adolescents de s’initier à l’aéronautique et, par-là même, d’être sensibilisés et informés sur les débouchés qu’offre l’aviation.
Afin de gérer et de développer ces activités aéronautiques en milieu scolaire, des Comités d’initiation et de recherche aéronautique et spatiale (CIRAS) ont été créés à partir de 1989 dans chaque académie. « S’inscrivant dans le cadre des accords entre l’Éducation nationale et l’Aviation civile, ils ont pour mission de mettre en place et de coordonner les activités aéronautiques proposées aux élèves », explique Charles Pigaillem, délégué académique du CIRAS de Créteil.
Les CIRAS organisent, en particulier, les enseignements préparant au Brevet d’initiation aéronautique (BIA) et au Certificat d’aptitude à l’enseignement aéronautique (CAEA). Ce
dernier forme, chaque année, une centaine d’enseignants ou d’instructeurs intervenant sur ces brevets délivrés conjointement par les deux ministères.
Créé dans les années 1960, le BIA connaît, depuis dix ans, un incroyable succès avec plus de 4 000 brevetés chaque année, contre seulement 300 en 1993. Aujourd’hui, 24 académies
sur 28 préparent au BIA. Il s’adresse à des jeunes d’au moins 13 ans et est dispensé dans une centaine de collèges, lycées et universités de la France entière. La formule comprend des cours « classiques » et une quarantaine d’heures de théorie aéronautique.
Initiation en vol
La partie pratique est consacrée à diverses activités expérimentales comme, par exemple, la réalisation d’un simulateur à partir d’un logiciel PC, à l’initiation au pilotage sur simulateurs
et, pour les plus chanceux, à l’initiation en vol dans le cadre de conventions signées entre les établissements scolaires et les aéroclubs.
Le BIA est une première étape reconnue vers différents diplômes aéronautiques, en particulier le brevet de pilote privé. Il permet à celui qui en est titulaire l’obtention de bourses dans le cadre de pratiques sportives.
« Mais l’activité du CIRAS envers les jeunes ne se résume pas à faire passer des baptêmes de l’air, précise Charles Pigaillem. Il s’agit d’une initiation au monde aéronautique, à ses formations, à ses métiers et à ses sports. » Le BIA ne représente, en effet, qu’un quart des activités proposées dans le domaine aéronautique. C’est d’ailleurs l’une des principales tendances observées ces dernières années : le BIA s’inscrit de plus en plus dans les différents projets éducatifs des lycées, lycées professionnels et technologiques,
et collèges.
Michaël Couybes
CIRAS - Rectorat de Créteil - 4, rue Georges Enesco
Site Internet : www.univ-paris12.fr/ciras.
Le rôle de la DGAC
« La Direction générale de l’aviation civile, par sa Mission Aviation légère, est actrice à plusieurs niveaux, explique Philippe Hoëppe, le chef de la mission. D’abord, elle copréside avec l’Éducation nationale la Commission mixte aéronautique (COMIXA), composée de représentants des deux ministères et des différentes fédérations aéronautiques, où sont définies les orientations que chaque ministère entend prendre dans ce domaine. Y sont également débattus les programmes et épreuves des BIA et CAEA, ainsi que tout problème spécifique sur lequel une position collégiale doit être donnée. En outre, les diplômes BIA et CAEA sont cosignés par le ministère de l’Éducation nationale et la DGAC. En ce qui concerne la délivrance par équivalence du CAEA aux instructeurs aéronautiques en activité, c’est la DGAC qui assure le traitement administratif des dossiers et délivre les diplômes.
De plus, la DGAC octroie des subventions aux fédérations aéronautiques tant pour les aider à mettre en oeuvre des sessions de formation que pour attribuer des bourses de pilotage aux détenteurs de BIA. »
Et Philippe Hoëppe de souligner enfin que « de nombreux agents de la DGAC participent localement soit en tant qu’intervenant dans les formations, soit en tant que membre dans les jurys d’examen. »
un B.A.-Ba né d’un partenariat entre l’Éducation nationale et l’Aviation civile, le Brevet d’initiation aéronautique pour les jeunes connaît un succès grandissant depuis dix ans.
Les années 1990 et 2000 ont vu fleurir les initiatives visant à permettre à des jeunes adolescents de s’initier à l’aéronautique et, par-là même, d’être sensibilisés et informés sur les débouchés qu’offre l’aviation.
Afin de gérer et de développer ces activités aéronautiques en milieu scolaire, des Comités d’initiation et de recherche aéronautique et spatiale (CIRAS) ont été créés à partir de 1989 dans chaque académie. « S’inscrivant dans le cadre des accords entre l’Éducation nationale et l’Aviation civile, ils ont pour mission de mettre en place et de coordonner les activités aéronautiques proposées aux élèves », explique Charles Pigaillem, délégué académique du CIRAS de Créteil.
Les CIRAS organisent, en particulier, les enseignements préparant au Brevet d’initiation aéronautique (BIA) et au Certificat d’aptitude à l’enseignement aéronautique (CAEA). Ce
dernier forme, chaque année, une centaine d’enseignants ou d’instructeurs intervenant sur ces brevets délivrés conjointement par les deux ministères.
Créé dans les années 1960, le BIA connaît, depuis dix ans, un incroyable succès avec plus de 4 000 brevetés chaque année, contre seulement 300 en 1993. Aujourd’hui, 24 académies
sur 28 préparent au BIA. Il s’adresse à des jeunes d’au moins 13 ans et est dispensé dans une centaine de collèges, lycées et universités de la France entière. La formule comprend des cours « classiques » et une quarantaine d’heures de théorie aéronautique.
Initiation en vol
La partie pratique est consacrée à diverses activités expérimentales comme, par exemple, la réalisation d’un simulateur à partir d’un logiciel PC, à l’initiation au pilotage sur simulateurs
et, pour les plus chanceux, à l’initiation en vol dans le cadre de conventions signées entre les établissements scolaires et les aéroclubs.
Le BIA est une première étape reconnue vers différents diplômes aéronautiques, en particulier le brevet de pilote privé. Il permet à celui qui en est titulaire l’obtention de bourses dans le cadre de pratiques sportives.
« Mais l’activité du CIRAS envers les jeunes ne se résume pas à faire passer des baptêmes de l’air, précise Charles Pigaillem. Il s’agit d’une initiation au monde aéronautique, à ses formations, à ses métiers et à ses sports. » Le BIA ne représente, en effet, qu’un quart des activités proposées dans le domaine aéronautique. C’est d’ailleurs l’une des principales tendances observées ces dernières années : le BIA s’inscrit de plus en plus dans les différents projets éducatifs des lycées, lycées professionnels et technologiques,
et collèges.
Michaël Couybes
CIRAS - Rectorat de Créteil - 4, rue Georges Enesco
Site Internet : www.univ-paris12.fr/ciras.
Le rôle de la DGAC
« La Direction générale de l’aviation civile, par sa Mission Aviation légère, est actrice à plusieurs niveaux, explique Philippe Hoëppe, le chef de la mission. D’abord, elle copréside avec l’Éducation nationale la Commission mixte aéronautique (COMIXA), composée de représentants des deux ministères et des différentes fédérations aéronautiques, où sont définies les orientations que chaque ministère entend prendre dans ce domaine. Y sont également débattus les programmes et épreuves des BIA et CAEA, ainsi que tout problème spécifique sur lequel une position collégiale doit être donnée. En outre, les diplômes BIA et CAEA sont cosignés par le ministère de l’Éducation nationale et la DGAC. En ce qui concerne la délivrance par équivalence du CAEA aux instructeurs aéronautiques en activité, c’est la DGAC qui assure le traitement administratif des dossiers et délivre les diplômes.
De plus, la DGAC octroie des subventions aux fédérations aéronautiques tant pour les aider à mettre en oeuvre des sessions de formation que pour attribuer des bourses de pilotage aux détenteurs de BIA. »
Et Philippe Hoëppe de souligner enfin que « de nombreux agents de la DGAC participent localement soit en tant qu’intervenant dans les formations, soit en tant que membre dans les jurys d’examen. »
Toutes les informations sur le BIA et l'académie de Versailles :
Entre Voisins - Ce qu'en pense Châteaufort
Article paru dans "Le Castelfortain" de Juin 2008
LES NUISANCES AERIENNES A CHATEAUFORT :
ESSAI DE SOLUTIONS
Début avril, une réunion a été organisée par la division de l'Aviation générale de l’Ile de France afin d'élaborer des solutions pour réduire les contraintes de bruit que les riverains de l'aéroport de Toussus subissent en permanence par les avions et les hélicoptères.
Les représentants des municipalités concernées ainsi que les associations de défense de l'environnement étaient donc présents pour proposer de nouveaux circuits aériens en accord avec les contraintes des pilotes, notamment pour assurer la sécurité en vol et au sol des « aéronefs ».
Cette réunion avait également pour but de préparer en petit nombre celle du comité de suivi de la charte de l'environnement de Toussus-le-Noble » qui devait se tenir quelques jours plus tard, le 15 avril.
Ce comité est constitué de 3 groupes d'intervenants les représentants des municipalités, les pilotes et les instances de l'Aviation Civile ; les associations sont également présentes mais, n'ayant pas signé la charte élaborée par ce groupe, elles ne participent pas (encore) au vote.
Ce comité est important car il nous permet d'être écouté par l'Aviation civile et les pilotes.
En premier lieu, nous avons analysé la proposition de supprimer le passage des avions dans la vallée de la Mérantaise en les faisant passer par un circuit court entre Châteaufort et Toussus en prenant un virage très «serré » juste après le décollage par vent d'Ouest.
Cette solution a été rapidement écartée par le pilote instructeur de la DAC (Aviation Civile) car elle était trop « accidentogène »!
Une autre solution par vent d'Ouest, consistant passer par le nord (autour du golf), sembla intéressante car elle aurait créé peu de nuisances au dessus des bâtiments industriels et le passage au dessus d'une partie de Buc par vent arrière n'aurait pas été plus bruyant que les passages sur Châteaufort dans les mêmes conditions de vent. Très vite, elle a été refusée car cette partie Nord est réservée à Villacoublay et, de plus, la charte prévoit de ne pas « déplacer » les contraintes sur d'autres communes...
Le constat a été fait que le bruit des avions à Châteaufort par vent arrière (vent d'Est) est supportable SI les pilotes réduisent leur régime moteur. Cela a permis de proposer de faire 2 tests dans un temps défini :
1er test : hauteur 600 pieds avec circuit plus au sud puis retour sur la vallée. Cette localisation permet d'une part d'éviter que le vent d'ouest ne rabatte le bruit sur Châteaufort, d'autre part améliore la capacité du pilote (en place gauche) à se positionner à une distance "ad hoc" entre les agglomérations dans ce secteur et à se repérer par rapport à la forêt de la Mérantaise.
Solution par vent d'Ouest avec passage par la vallée
Par vent d'Ouest, les avions décollent côté Châteaufort et les pilotes ralentissent leur régime moteur juste après le 1er virage au dessus de la vallée.
De plus, pour éviter aux avions de faible puissance d'être au maximum de leur régime en permanence pour monter à 800 pieds, il a été proposé de les faire passer à 600 pieds ; ainsi, ils pourront réduire plus rapidement leur vitesse de moteur.
Cette hauteur est déjà utilisée pour le « petit tour de piste », mais le nouveau circuit « test » est différent
Début avril, une réunion a été organisée par la division de l'Aviation générale de l’Ile de France afin d'élaborer des solutions pour réduire les contraintes de bruit que les riverains de l'aéroport de Toussus subissent en permanence par les avions et les hélicoptères.
Les représentants des municipalités concernées ainsi que les associations de défense de l'environnement étaient donc présents pour proposer de nouveaux circuits aériens en accord avec les contraintes des pilotes, notamment pour assurer la sécurité en vol et au sol des « aéronefs ».
Cette réunion avait également pour but de préparer en petit nombre celle du comité de suivi de la charte de l'environnement de Toussus-le-Noble » qui devait se tenir quelques jours plus tard, le 15 avril.
Ce comité est constitué de 3 groupes d'intervenants les représentants des municipalités, les pilotes et les instances de l'Aviation Civile ; les associations sont également présentes mais, n'ayant pas signé la charte élaborée par ce groupe, elles ne participent pas (encore) au vote.
Ce comité est important car il nous permet d'être écouté par l'Aviation civile et les pilotes.
En premier lieu, nous avons analysé la proposition de supprimer le passage des avions dans la vallée de la Mérantaise en les faisant passer par un circuit court entre Châteaufort et Toussus en prenant un virage très «serré » juste après le décollage par vent d'Ouest.
Cette solution a été rapidement écartée par le pilote instructeur de la DAC (Aviation Civile) car elle était trop « accidentogène »!
Une autre solution par vent d'Ouest, consistant passer par le nord (autour du golf), sembla intéressante car elle aurait créé peu de nuisances au dessus des bâtiments industriels et le passage au dessus d'une partie de Buc par vent arrière n'aurait pas été plus bruyant que les passages sur Châteaufort dans les mêmes conditions de vent. Très vite, elle a été refusée car cette partie Nord est réservée à Villacoublay et, de plus, la charte prévoit de ne pas « déplacer » les contraintes sur d'autres communes...
Le constat a été fait que le bruit des avions à Châteaufort par vent arrière (vent d'Est) est supportable SI les pilotes réduisent leur régime moteur. Cela a permis de proposer de faire 2 tests dans un temps défini :
1er test : hauteur 600 pieds avec circuit plus au sud puis retour sur la vallée. Cette localisation permet d'une part d'éviter que le vent d'ouest ne rabatte le bruit sur Châteaufort, d'autre part améliore la capacité du pilote (en place gauche) à se positionner à une distance "ad hoc" entre les agglomérations dans ce secteur et à se repérer par rapport à la forêt de la Mérantaise.
Solution par vent d'Ouest avec passage par la vallée
Par vent d'Ouest, les avions décollent côté Châteaufort et les pilotes ralentissent leur régime moteur juste après le 1er virage au dessus de la vallée.
De plus, pour éviter aux avions de faible puissance d'être au maximum de leur régime en permanence pour monter à 800 pieds, il a été proposé de les faire passer à 600 pieds ; ainsi, ils pourront réduire plus rapidement leur vitesse de moteur.
Cette hauteur est déjà utilisée pour le « petit tour de piste », mais le nouveau circuit « test » est différent
2ème test : hauteur 800 pieds avec circuit plus long et retour sur la vallée de la Mérantaise.
Cette solution va être également testée pour comparer la différence de bruit avec la 1ère solution. Pour cette raison, nous avons demandé dans nos « brèves » de mai , des « oreilles » pour donner un avis sur la différence de bruit pour chacune de ces solutions ; tout était prêt , et il ne restait plus qu'à attendre l'autorisation des instances de l'Aviation Civile, qui devait être donnée pour fin mai...
Des discussions sont toujours en cours pour faire ces tests, non pas à partir de juin, mais dès le début septembre et pendant 2 périodes de 2 mois, les accords sur les modifications de vols étant toujours très longs à prendre.
Ce délai supplémentaire nous permettra de nous organiser à Châteaufort, notamment dans le comité consultatif, qui organise ses premières réunions courant juin.
Un dernier point concerne les hélicoptères qui sont de plus en plus nombreux.
Ce sujet doit faire l'objet d'autres réunions spéciales pour trouver des circuits moins contraignants pour les Castelfortains ...
A suivre...
Noël Nicolas et
Stéphanie Germanicus
07/07/2008
Saga des célébrations aéronautiques françaises
1907 - 2007, l'aéroport de Toussus le Noble a été le premier à fêter son centenaire en France et annonce les prochaines célébrations de centenaire dans le monde de l'aéronautique, sur le territoire.
Telle cette affiche exposée au musée Smithsonian National Air and Space Museum de Washington DC qui réserve une aile spéciale aux Frères Wright et l'ouverture à l'ère de l'aéronautique en 1903.
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