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06/01/2020

Le rôle d'un poste-frontières sur l'aéroport de Toussus le Noble

En 2014  les aéroports de Toussus et Pontoise se sont vu privés du poste-frontières.
En 2016 c 'est par un simple tract du syndicat Sud Douanes que les responsables de 13 petits aéroports français ont appris cette même nouvelle. Par souci d'économie, le gouvernement avait décidé la fermeture imminente de leurs postes-frontières. 
Les conséquences sont connues : Modification du type de trafic aérien, chute des vols d'aviation d'affaires, départ des grandes sociétés, du moins en ce qui concerne la plateforme de Toussus....

Dès le départ de la Douane en 2014, des associations comme l' Ascendant et des personnes comme Alexandre Couvelaire et J.P. Trimaille  ont œuvré pour un retour de cette douane, élément important dans l'aviation d'affaires ( notre article de l'electrique dans l'air - lien)
En 2016, une nouvelle étude sur les usages et les besoins des entreprises en matière de déplacements internationaux a été à nouveau réalisée sur l’aérodrome de Toussus le Noble afin d’évaluer le potentiel et les conditions de développement de l’aéroport situé au cœur du cluster Paris-Saclay, du pôle de Saint-Quentin-en-Yvelines, de La Défense, du pôle Boulogne/Issy-les-Moulineaux et de la Vallée scientifique de la Bièvre.  L'enquête a été menée de pair entre la CCI de Versailles et ADP. 
De cette étude, les résultats confirmeraient la prise de décision du retour prochain de la Douane, retardé par les aménagements en cours dans le hall d'arrivée de l'aéroport.
Avec cette réouverture de la douane, les destinations hors de l'espace Schengen seront à nouveau possibles ; c’est une condition indispensable au développement économique de cet aéroport car il dispose d’atouts non négligeables au service des entreprises du territoire. (dossier VGP - lien) et qui a son actif, avec le Centenaire de l’aéroport célébré en 2007 et le centenaire de l’aviation civile et commerciale en 2019,  toute une base historique pour épauler un développement économique du Paris-Saclay.
Un développement qui toutefois devra tenir compte et se faire en conciliation avec les riverains et dans un souci de développement durable affirmé (charte environnementale, usage d'avions modernes peu polluants, peu bruyants et d'avions électriques...).


Ce développement et ce retour vont tout a fait dans le sens des propositions qu’Aeriapole avait offert dans le cadre de l'Aero Saclay en 2017.  Celle d'avoir sur cette plateforme, un « cœur d’aéroport, nouvelle tendance», pour répondre à une demande ciblée, la fructifier, et en faire bénéficier les communes et leurs habitants. 
Verrons-nous à nouveau, un jour, l’ISBA renaître de ses cendres, sous de nouvelles formes ? 
Une invitation à jeter à nouveau un œil curieux au dossier ambitieux proposé.  (lien associé)