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16/01/2019

Le transport aérien, quelques chiffres...


Airbus A380 descendant de l'Aérobus Farman Goliath F60.
En route pour le Centenaire de l'aviation civile 1919 - 2019
Le transport aérien désigne l'activité de transport de passagers ou de fret effectuée par la voie des airs ainsi que le secteur économique regroupant toutes les activités principales ou annexes concernant ce mode de transport. 
C’est un secteur créateur d'économie locale qui a démarré il y a tout juste 100 ans.

Le transport aérien contribue activement à l'aménagement du territoire et à la création de richesse, notamment aux abords des aéroports (implantation d'entreprises et de plates-formes logistiques, d'infrastructures hôtelières et de restauration...).

Il répond également aux besoins de mobilité des hommes et des marchandises et est indispensable à l'industrie du tourisme en France.

Les résultats économiques mondiaux sont très bons: 57 milliards de dollars de résultat d’exploitation cumulé et 34 milliards de bénéfice net.
Autrement dit la croissance du transport aérien est égale à deux fois l’évolution de l’économie globale.  Il représente maintenant 38 % du commerce mondial en valeur. 
Le continent le mieux desservi par les compagnies à bas coûts est l’Europe avec 36 % du trafic, alors que c’était le marché auquel les experts des transporteurs traditionnels prédisaient l’échec le plus cuisant.

Les résultats de 2018 concernant le transport aérien viennent d’être présentés par l’OACI. 
2018 a été une bonne, voire très bonne année. 
La croissance s’est maintenue à un niveau élevé : +6,1 % ce qui est très au-dessus de la tendance observée depuis des décennies : 5 %.

Ces résultats économiques ont été obtenus en opérant 38 millions de vols. 
Cela représente pour la première fois plus d’un vol par seconde. Autant dire que le transport aérien a pris une part déterminante dans l’économie mondiale. Il a transporté 4,3 milliards de passagers mais ceux-ci ont été transportés sur des distances de plus en plus longues. 

Le trafic international progresse de 6,4 %, plus que le trafic général. le PIB mondial qui n’a progressé que de 3,1 %.  Cette croissance est largement tirée par les « low costs » qui commencent à poindre sérieusement leur nez sur les long-courriers. Ils ont transporté 1,3 milliards de passagers soit 31 % du total. Un système auquel aucun transporteur traditionnel ne croyait. 

En bref 2018 est une année faste. Elle a permis à nombre de transporteurs de retrouver une santé économique dont ils avaient bien besoin.  

Nous sommes très loin des premiers chiffres en février 1919 quand le premier vol s'effectua avec 12 passagers pour un Toussus / Kenley (banlieue de Londres) sur un Farman "Goliath" F60.

(Source : La Quotidienne)