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02/11/2015

Un nom pour le COSEC de Toussus

L'actuel Conseil Municipal de la Mairie de Toussus-le-Noble a souhaité trouver  nom au COSEC. Un nom qui devra évoquer les deux idées du sport et de l'aviation. Il consulte à nouveau la population pour des nouvelles propositions.

Pour ce projet, nous avions en son temps au travers d'Aériapole, proposé le nom de « Célestin Pégoud » qui avait été retenu mais avec les élections et le changement de municipalité, il en a été décidé autrement.

Ce projet se dessine à nouveau et nous en sommes  ravis car aujourd’hui le nom de cet as  et héros de l’aviation française serait encore plus approprié à notre COSEC et ce pour différentes raisons :

Les rues de notre commune, « Berceau de l’aviation » sont pour la plupart, marquées du nom des grands aviateurs qui ont fait la gloire de l’aéronautique Française. Pour la plupart ils ont travaillé à Toussus, mais ont résidé dans les communes environnantes comme Chateaufort ou Buc.

°  Le nom de Pégoud ne figure pas dans notre commune. Un grand hommage lui a été rendu lors du centenaire de Toussus en lui réservant un article plein page rédigé par Pascal Bouchain, dans le programme de 35 pages qui a été distribué lors de l'événement.

°   le Blériot XI Pégoud  et un Rafale dans le ciel de Toussus lors du Meeting du Centenaire, en reconnaissance à ces as de l’aviation.

°   Le centenaire du 1er saut en parachute au dessus du Domaine de la Geneste à Chateaufort a été organisé en 2013. Une exposition et une conférence ont été présentées à la Médiathèque de Toussus. Au Musée du Bourget à l’arrivée de Catherine Maunoury  dans le cadre des carrefours de l’Air où le Blériot Pégoud  a repris sa place au MAE et lors des Vœux de la DGAC en 2015. 

°  Chateaufort a inauguré en 2014, un jardin surplombant le lieu où Pégoud sauta en parachute.

°  Le Château de la Geneste ouvre en 2015 un micro musée en sa mémoire, 

°  L’armée de l’air donne son nom à sa promotion des jeunes de l’Air en 2015 et défile sur les Champs Elysées.

°  Cet as français, 1er saut en parachute et précurseur de la voltige aérienne,  est l’ancêtre de tous les meetings aériens. Il a vécu sur les trois communes de Buc, Toussus et Châteaufort avant de tourner le monde où il drainait des centaines de milliers de spectateurs lors de ses meetings pour son looping the loop.

La relation du nom de cet aviateur au  COSEC serait l’opportunité de pouvoir graver son nom à Toussus pour une salle unique en son genre dans la Région, vu qu’elle possède un mur d’escalade afin que nos sportifs s’entrainent pour accéder au sommet.


Le Musée Pégoud à Montferrat avec qui nous sommes en relation, serait ravi que son nom puisse être retenu à Toussus et cela serait l’opportunité de les rencontrer lors de la prochaine journée du patrimoine en 2016.  

Peut être aussi, qu'avec nos amis de l’AJBS de la Ferté-Alais, d’étudier la possibilité d’éxposer  un Blériot XI sur l’aéroport comme en 2007.  L’occasion d’une belle fête en perspective où nous aurons le temps de nous organiser dans le cas ou le nom de Pégoud serait retenu.

La commission culture décidera du choix des noms présentés. La date limite des propositions était au 31 octobre.

16/10/2015

La piste cyclable Toussus/Buc et la Véloscénie une opportunité pour nos économies régionales et communales à réaliser avant 2018

La Véloscénie : 450 km d’itinéraire vélo de Paris au Mont-Saint-Michel, entre pistes aménagées, voies vertes, petites routes balisées et chemins forestiers… quelle belle idée ! 

Pourquoi la Véloscénie ?
Des ambitions pour proposer une offre touristique durable en réponse aux attentes des clientèles et valoriser les territoires tout en favorisant les déplacements doux.
La Véloscénie a été reconnue comme un itinéraire structurant du schéma national des véloroutes et voies vertes en 2010 quand le Ministère chargé du tourisme définissait comme nouvelle priorité la  « France à vélo ». Les Régions et Départements concernés ont donc inscrit ce projet comme une action prioritaire. Ils se sont accordés pour offrir aux cyclistes, depuis 2012, la possibilité de découvrir à vélo les territoires tracés par la Véloscénie.
Il mobilise les acteurs publics et privés autour d’un ambitieux projet en faveur des déplacements doux. Un circuit  qui permet de se connecter en plusieurs endroits à d’autres itinéraires majeurs tels que La Loire à Vélo, Le Tour de la Manche, La Vélodyssée ou encore l’Avenue Verte Paris-Londres.

Nos communes et la Véloscénie
En ce qui nous concerne,  Versailles, Buc, Les-Loges-en Josas, Toussus-le-Noble et Chateaufort, font partie de l’itinéraire du circuit Ile-de-France. 
D’abord, la Coulée verte mène sans voitures à Sceaux et à Massy. Puis un parcours provisoire sur routes, vers les vallées de la Bièvre et de l’Yvette avec une variante qui offre un majestueux détour par Versailles.

Dans le schéma ci-dessus nous souhaiterions, mis à part le tracé rouge retenu curieusement et sans attrait qui passe dans une zone industrielle, la réalisation rapide du tracé de couleur verte déjà acté et qui longe six sites d’intérêt, sur les terres du Grand Parc de Versailles, Domaine de Chasse du Roi Soleil, à la Porte du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse et sur un plateau « Berceau de l’aviation » qui a vu l’existence de 8 aérodromes dont celui de Toussus qui fêta son centenaire en 2007.

Un projet acté à terminer rapidement eu égard à la demande croissante des populations du plateau en matière de circulations douces, et notamment celles  au quotidien, des collégiens, des lycéens, et les nombreux déplacements vers les entreprises des zones d’activité de Buc et de Loges en Josas. Une réalisation qui pourrait être  bénéfique à tous les partenaires, si terminée avant 2018, année où pour la première fois de son histoire en France la « Ryder Cup » se tiendra au Golf National. Une année butoir pour bénéficier des retombées économiques sans précédents pour nos communes et notre Région.

Un évènement sportif qui draine sur 3 jours, environ 250.000 personnes et réalise 150 Millions €.

28/09/2015

Volez au féminin....



 Lors des journées du Patrimoine 2015 à Toussus, nous avons eu le plaisir de recroiser des grandes femmes pilotes telles que Martine Tujague et Michèle Bondin-Seignette, et se remémorer le partenariat avec les femmes pilotes qui étaient à l'honneur au Centenaire de l'Aéroport de Toussus-le-Noble en 2007. 

Le Comité du Centenaire CCAT en partenariat avec l'Aéroclub de l'IPSA, et sa Présidente Martine Tujague avaient honoré  les femmes pilotes tant dans son programme que ses expositions et démonstrations en vol :


Les femmes sont présentes partout dans l’histoire de la conquête de l’air et de l’espace. 
Hier il s’agissait d’aventures et d’exploits, aujourd’hui être pilote est devenue une réalité quotidienne et elles peuvent en faire un métier, commandant de bord, mécanicien, pilote de chasse ou d’hélicoptère,carrière civile ou militaire.

On ne saurait oublier le nom d’Hélène Boucher, « Léno », qui s’élancera toujours dans le ciel avec audace. Son vol Paris-Bagdad, les 12 heures d’Angers, ses nombreux records feront d’elle la femme la plus rapide du monde.
Elle disparut le 30 novembre 1934 avec son Rafale Caudron à Guyancourt. Elle fut la première femme française pour qui furent organisées des funérailles nationales.
En janvier 1955, Elisabeth Boselli, une de nos très grandes aviatrices, s’attribue sur Mistral, le record de vitesse féminin à 746 km/h. Le 1er mars suivant, elle ajoute à son palmarès le record du monde toutes catégories de distance en ligne droite entre Creil et Agadir, 2 330 km à 660 km/h de moyenne. Elle accomplira, dans l’Algérie déchirée, plus de 900 heures de vols d’évacuation sanitaire.
  Jacqueline Auriol deviendra la seule femme au monde brevetée pilote d’essai au Centre de Brétigny de 1951 à 1971 sur Mystère IV, Vautour, Mirage III, Caravelle, etc... Détentrice de plusieurs records du monde de vitesse, elle sera, en 1953, la première Européenne à franchir le mur du son. En 1963, elle atteindra
la vitesse de 2 038,70 km/h en circuit fermé sur Mirage III R. Une détermination hors pair, titulaire de nombreuses décorations, Jacqueline Auriol eut des funérailles nationales aux Invalides en 2000.
Des Instructrices comme Geneviève Gilbert qui totalise plus de 20 000 heures de vol et Véronique Salmon-Legagneur ont exercé leur métier à Toussus-le-Noble.
Martine Tujague
Vice Présidente AFFP

Association Française des Femmes Pilotes
Pour en arriver là, les femmes ont dues braver mille obstacles et nous ne pourrons évoquer ici, toutes celles,
aux parcours exceptionnels, qui ont ainsi ouvert la voie des airs.

Dès 1810, sous Napoléon 1er, Sophie Blanchard devenait « Aéronaute Officiel des fêtes publiques». En 1815, Elisa Garnerin, aéronaute et parachutiste gagnait le surnom de « Vénus aérostatique ».
En 1909, Thérèse Peltier devient la première femme pilote, mais elle n’obtiendra jamais le fameux brevet de l’Aéro-Club de France, qui ne pouvait être alors décerné à une femme !!!
Raymonde de Laroche obtiendra en 1910 le Brevet de Pilote N° 1 attribué à une femme (il faudra fêter cela en 2010 !). Elle ne cessera alors de se distinguer lors de très brillantes prestations en meetings aériens. A cette même époque Hélène Dutrieu, la « Femme Epervier », gagne la Coupe Fémina en 1911. Elle sera la
première femme à décoller du lac d’Enghien aux commandes d’un Farman doté de flotteurs.
Une autre aviatrice téméraire, Marie Marvingt surnommée la « Fiancée du Danger », consacrera toute sa vie à sa passion, et plus particulièrement à l’aviation sanitaire pendant la première Guerre mondiale.
On se souviendra toujours de l’exploit d’Adrienne Bolland. Le 1er avril 1921 à bord de son Caudron G3, elle réussit la traversée des Andes à 4 000 mètres d’altitude.
En 1928, Maryse Bastié bat le record de distance en ligne droite, entre Paris et Treptow en Poméranie (1 058 km). Ce sera ensuite le Bourget-Moscou, puis la traversée de l’Atlantique-Sud en 12 heures, et enfin, le fameux vol ininterrompu de 37 heures 55 minutes.
Entre 1931 et 1937, Maryse Hilsz se distingue par ses vols sur très longues distances, Paris-Tokyo, Paris-Saigon sur Farman 291. En 1944,elle s’engage dans l’Armée de l’Air.

Infirmières Pilotes-Parachutistes
1946 : Premier concours de l’Armée de l’Air pour le recrutement de Convoyeuses de l’Air. Vingt IPSA font partie de la première promotion.
Une « Section de Vol » des IPSA est fondée en avril, prémices de l’Aéro-club, par plusieurs pilotes dont Germaine l’Herbier, Jacqueline Perney, Régina Wincza et Renée Martin.
Le dimanche 12 mai, elles participent à Toussus-le-Noble à une journée de vol et de démonstration.
1947 :Des « hôtesses sanitaires » volent sur les compagnies civiles (notamment TAI et UAT) et permettent le rapatriement et les soins à bord des blessés et malades de retour d’Indochine.
1949 :Reconnaissance officielle par la Croix Rouge des « infirmières parachutables ».
1950 :Création de « l’Aéro-club des IPSA » qui, avec son premier avion, établit ses quartiers sur l’aérodrome de Guyancourt après une courte période à Mitry-Mory.
1954 : L’activité des IPSA est continue et héroïque durant toute la guerre d’Indochine et ce, jusqu’à la chute de Dien Bien Phu où l’on se doit d’évoquer parmi d’autres, l’action de Geneviève de Galard, en tant que convoyeuse de l’Air.
C’est aussi le début de la guerre d’Algérie et là encore, les IPSA participent à de nombreuses missions au prix de leur vie. La création d’une Ecole d’Hôtesses de l’Air donne aux compagnies aériennes un nombre important de navigantes.
Dans les premières années, la majorité des Convoyeuses de l’Air sont issues du Service enseignement IPSA de la Croix Rouge Française. Air France recrute également ses premières hôtesses de l’air parmi les IPSA.
Aujourd’hui, l’aéroclub, regroupe une centaine de membres, assure la formation de pilotes privés débutants ou en perfectionnement, dans un esprit de bénévolat et de bonne humeur, pour le plaisir de voler
prudemment et en toute sécurité !

Martine Guétin

IPSA
1934 : Sous l’impulsion de Françoise Schneider et Lilia de Vendeuvre, les infirmières de la section féminine de l’Aéroclub de France se regroupent et constituent la section Aviation de la Croix Rouge Française. Elles deviennent les «Infirmières Pilotes Parachutistes Secouristes de l’Air » (IPSA). Leur but est l’accomplissement des soins en vol, le pilotage d’avions sanitaires et la formation des infirmières dans
ces activités aériennes. Quelques IPSA se font connaître dès cette année là dans différents aéroclubs.
1939 : Dès le début de la guerre, des IPSA sont réparties sur les bases aériennes, en France et Outre-Mer. Elles participent aux équipes d’urgence de la Croix Rouge pour aider les populations civiles.
1940 : La « Mission des Morts et Disparus » créée par Germaine l’Herbier qui, avec cinq équipières toutes bénévoles, réussit à retrouver pendant la guerre, 500 aviateurs français et 1 300 alliés portés disparus. Accréditée après la libération, elle retrouvera encore 460 aviateurs français et 940 tombes d’aviateurs alliés, en France, Belgique, Allemagne et Hollande.
1944 : Création des « Convoyeuses » qui rapatrient 43 000 prisonniers et déportés à bord des avions militaires. Les Convoyeuses furent intégrées par la suite à l’Armée de l’Air.

L’Amicale des IPSA assure le lien et l’entraide morale et matérielle entre toutes les IPSA, et aide la Croix Rouge dans ses activités. Grâce aux cotisations et dons, elle prend en charge le Noël des IPSA malades ou en difficulté, ainsi que de pensionnaires des Invalides.


L’aéroclub des IPSA est basé sur l’aéroport de Toussus-le-Noble

26/09/2015

Miel d’Aeriapole, Action Partage et Chiens Guides d'aveugles

Situé à Buc dans les Yvelines sur un terrain de 12.000 m², l’ouverture du centre d'élevage et d'éducation Jacques Bouniol pour chiens guides, a eu lieu fin août 2015. Pendant que les ouvriers entamaient les dernières finitions, les employés et les bénévoles nettoyaient et emménageaient.

Ce centre est indispensable pour satisfaire la demande de plus en plus forte en Ile de France. 
Il permettra de réduire la trop longue attente des déficients visuels. 
Son objectif est de pouvoir remettre environ 80 chiens par an en conservant un coût de fonctionnement parmi les plus bas.
Sa construction répond à des critères précis pour le bien-être des chiens, la maîtrise des risques sanitaires et le respect de l’environnement.

Le 16 mai 2014, Aeriapole, en collaboration avec la Médiathèque de Toussus, le domaine de la Geneste et l’Ecole Chiens Guides Paris avaient organisé une journée de sensibilisation auprès des enfants et des écoles de Toussus en préparation de l’ouverture du centre à Buc.

Aujourd’hui c’est chose faîte. Le centre est ouvert. Les coûts d’élevage d’un chiot est relativement élevé. Par conséquent l’Association Action Partage autour de son bureau et de sa présidente Dominique Fiquet, ont décidé pour l’année 2015/2016 de collecter des fonds pour participer à ces frais.
Des fonds collectés bénévolement autour des différentes ventes de confiseries, confitures et pâtisseries réalisées par les membres et vendues lors des marché de Noël, à Châteaufort et à Toussus ainsi qu’à la foire médiévale de la Saint Simon, le 3ème dimanche du mois d’octobre de chaque année.

Aériapole a souhaité cette année participer à cet objectif. La journée du Patrimoine à Toussus-le-Noble, autour des stands et exposants présents, ayant contribué depuis deux ans à mettre en relief le travail des abeilles sur l’aéroport de Toussus autour d’un éco systeme actif et une biodiversté saine, riche et variée.
Les abeilles de l’aéroport de Toussus ont décidé d'offrir une part de leur miel de cette année pour aider à financer à partir de ventes des pâtisseries de l’AAP, une partie des frais d’élevage de chaque chiot, estimé à 3000 euros. Sachant que le temps d’attente pour la mise en service d’un chien d’aveugle est d’environ deux ans.

N’hésitez pas à venir goûter ces produits au stand de l’AAP à la foire Saint Simon, le 18 octobre et un grand merci d’avance pour votre générosité.

07/09/2015

Quand Aériapole devient partenaire de Toussus-Expressions

Pour ceux qui l’on déjà constaté, depuis un an, au travers d’Aériapole, nous avons réduit considérablement articles et activités. Une période – pour prendre du recul – relative au changement du Conseil Municipal afin de ne pas entraver le travail de la nouvelle équipe.
Aujourd’hui, si la communication de la Mairie semble foisonnante, elle sonne souvent creux face au travail déjà réalisé par l’équipe sortante.
Quelle vision et quels projets concrets à venir ???
Du point de vue de cette nouvelle communication, rien à dire … 10 pages couleurs … pour un bilan de première année distribué dans toutes les boites aux lettres … mais jamais édité sur le site de la Commune ! 

Cependant … Pourquoi une telle démarche et une attitude aussi dénigrante pour l’équipe sortante ?
En démocratie, les opinions différentes font la richesse de notre société.
Pourquoi donc mettre à l’écart ou à l’index tous ceux qui ne pensent pas pareil ?
- Une refonte au goût du jour du site de la Mairie … Excellente initiative !
- Pourquoi changer le nom du domaine ? Son référencement ?- Pourquoi ne pas intégrer l’historique ?- Pourquoi ne pas créer des liens avec les archives ?
Un référencement qui chamboulerait tous les précédents et les mènerait sur des liens qui n’existent plus …
A se demander si le but est de faire un trait sur le passé et réécrire une nouvelle Histoire …
Certes, le Maire et son Conseil Municipal doivent bénéficier d’une liberté de manœuvre pour travailler en toute sérénité, au service de TOUS ; Toutefois le dénigrement, le musèlement et la mise à l’écart de ceux qui n’ont pas la même optique devient chose inacceptable dans notre village où « il fait bon vivre »
Dans ces conditions, Aériapole a donc voulu être partenaire de toutes les personnes qui choisissent l’ouverture en toute sérénité et qui s’impliquent à tous les niveaux dans la vie du village, dans un esprit d’épanouissement pour tous.
Sans polémique et en toute liberté de pensée et d’expression, au travers d’un tremplin «Toussus Expressions » , nous partagerons nos avis et nos articles, puisque nous avons été « effacés » de toutes les rubriques de la mairie.
L’Esprit du centenaire, s’est immortalisé avec le trophée : « Pour que la Mémoire demeure ». Aériapole continue depuis 2008 dans ce même concept anthropique avec tous les autres projets qui ont éclos, depuis !

04/09/2015

Britta Boutry-Stadelmann Talent d'Or du Vélo 2015

Suite à la délibération du jury des Talents du vélo 2015, la candidature de Britta Boutry, proposé au nom de toute l’équipe de VeloBuc, a remporté le Talent d’Or du Vélo dans la catégorie « Pédagogie » et  récompenser Britta Boutry-Stadelmann pour l’ensemble de ses actions en faveur du développement des circulations douces, tant au sein de Buc (Yvelines) sa commune de résidence, qu'en France en général.

Les démarches accomplies par cette femme de caractère :
• Créer une association pour représenter les usagers (piétons, cyclistes) auprès des pouvoirs publics au sens large.
• Porter les articles de loi à la connaissance des acteurs de terrain.
• Insérer les circulations douces dans une démarche citoyenne au sein de la commune, élus et habitants, de tous âges et de toutes conditions : http://velobuc.free.fr/qui.html
• Faire réaliser et suivre des travaux d’aménagement pour les circulations douces dans sa commune et au-delà, vers et dans les communes avoisinantes. 
Un engagement de tous les instants 
Présidente de l'association VeloBuc, pendant 10 ans depuis sa création en février 2005 pour le développement des mobilités douces, des piétons et des cyclistes au quotidien, Britta Boutry -Stadelmann a œuvré sans relâche et sans concession :
            • de jour, en échangeant avec les usagers sur les problèmes rencontrés et avec les experts pour trouver des solutions,
            • le soir, dans les réunions avec les services techniques des communes impliquées, et avec les membres des assemblées plénières saisies des sujets des circulations douces,
            • parfois même de jour et de nuit pour compter les usagers, l’occupation des places de stationnement et reporter des faits concrets afin d’étayer solidement des propositions d’évolution et de redéfinition du partage de l’espace public entre tous les usagers.

Une action pédagogique exemplaire vers l’amont qui s’appuie sur les textes de référence, les décisions des élus
Au sein du CERTU, Britta Boutry Stadelmann a œuvré pour le Code de la Rue, les SharedSpaces, les double-sens cyclables, l’apaisement de la vitesse. Dans les réunions des conseils régionaux, généraux, départementaux, communaux, elle n’a eu de cesse d’expliquer, d’informer et de former ses interlocuteurs aux bénéfices de ces aménagements et de les illustrer par des exemples concrets :
• Elle a mis en place à Buc le concept de Chaucidou inspiré de nos voisins germains. Un exemple pédagogique immédiat obligeant les conducteurs d’automobile à apaiser la vitesse pour avoir l’assurance de croiser un autre véhicule tout en respectant les cyclistes circulant sur les bandes latérales. La suppression de la ligne médiane entraine la suppression de l’effet de « protection » du véhicule dans sa piste de bobsleigh et incite à lever le pied de l’accélérateur. Chaucidou Rue de la Minière à Buc, à proximité de l’Ecole primaire Louis Clément
• Elle a fait mettre en pratique l'article 20 de la loi LAURE le long de l’artère principale de sa commune, la rue Louis Blériot le long de la D938 au trafic extrêmement dense. La réalisation protège ainsi les cyclistes à la montée, situation dans laquelle le différentiel de vitesse avec les autres véhicules est important et générateur de situation à risques. Pour cela il a fallu expliquer aux riverains et à la Mairie de Buc l’intérêt global, l’effet gagnant-gagnant de la suppression de quelques places de parking et de la redistribution de l’usage trottoir-piste cyclable.
• Elle a fait travailler ensemble les élus des Loges-en-Josas avec ceux de Buc pour permettre la circulation des scolaires sur une voie bidirectionnelle en site propre. Et incité la commune de Buc à prolonger cette piste intercommunale jusqu’au bassin scolaire et au centre sportif situés dans le Haut Buc. Piste à Buc, rue de la Minière Piste les Loges – Buc, Sortie des Loges, arrivée vers la D938
• Elle a réussi à convaincre la municipalité et les riverains du bien fondé de la création d’une zone 30 puis d’un double sens dans la Rue des Lavandières à Buc afin de créer une desserte locale et un cheminement doux parallèle à la rue Louis Blériot sur la portion de laquelle la création d’une piste était impossible.
• Elle a fait travailler Versailles et le Conseil Départemental des Yvelines pour qu’une piste soit réalisée le long de la D938 à l’entrée de Versailles par le Pont Saint Martin, et vers les établissements scolaires du quartier Saint Louis. Ce dispositif a été complété par un double-sens cyclable sur la Rue Edouard Charton dans Versailles. Ces travaux ont été initiés grâce à la participation de VeloBuc aux réunions de travail de l’Agenda 21 de Versailles.
• Elle a fait travailler Versailles Grand Parc, le Conseil Départemental des Yvelines, les élus de Buc et de Toussus-le-Noble sur un projet de piste bidirectionnelle Toussus-Buc qui vise à servir et protéger à terme de nombreux travailleurs et scolaires entre Toussus et Buc. Le projet est maintenant acté. Sa réalisation devrait enfin voir le jour d’ici 2 ans.
• Elle a aussi largement participé à l’initiation d’un autre chantier dont les travaux d’enfouissement des réseaux planifiés cet été laisse présager l’aboutissement prochain : la desserte cyclable de la Gare des Chantiers de Versailles, rue de la porte de Buc qui sécurisera le cheminement des piétons et les cyclistes jusqu’à la Gare des Chantiers. http://velobuc.free.fr/rueportedebuc.html
• Elle a stimulé les chefs d'établissements locaux pour la mise en place de parkings adaptés, mis en place des « vélobus » et « pedibus », repris par les parents.
• Elle a demandé à ce que les agents techniques de la ville de Buc soient formés et utilisent la machine de gravage départementale pour permettre la protection des vélos contre le vol grâce au Bicycode (Fubicy).
• Elle a œuvré, et œuvre toujours, pour la concrétisation d’un maillage cohérent des réseaux cyclables de Versailles jusqu’à Chateaufort, dans l'objectif de la thématique du "vélo sans couture", chère à CVTC.

Une action pédagogique exemplaire vers l’aval
Britta Boutry Stadelmann a créé le site internet de VeloBuc qu'elle maintient en trois langues et qui est consulté depuis le monde entier, étant considéré comme une référence dans le domaine des circulations douces :  http://velobuc.free.fr
Pédagogue dans l’âme, elle a également - en tant qu'IDSR - animé de nombreux ateliers scolaires.

Son secret : la prise de responsabilité locale et l’essaimage
Britta Boutry Stadelmann a réussi à motiver des bonnes volontés pour qu’elles portent à leur tour la mission de VeloBuc dans les communes avoisinantes en créant des antennes de l’association initiale : VeloLoges, VeloToussus puis VeloVersailles, VeloChateaufort ….
Autant d’acteurs et d’habitants qu’elle a convaincus par sa démarche pour les circulations douces et qui sont devenus des interlocuteurs légitimes dans le tissu local.


Grâce à l’action des membres de l’association et au bon positionnement de ses statuts, grâce à la justesse de la vision de sa présidente, VeloBuc est reconnue d’Intérêt Général depuis 2010.
C'est bien une pédagogue visionnaire qui est récompensée pour l'incroyable investissement réalisé et pour les apports concrets, visibles et exemplaires.
Que de cheminements cyclables désormais parcourus au quotidien et sans danger, que les détracteurs d’il y a dix ans assuraient dangereux, voire impossibles ! 
Puissiez-vous partager cette motivation et nous rejoindre pour continuer et développer ces actions d’Intérêt Général.

03/08/2015

De l'éléctrique dans l'air à Toussus-le-Noble

Depuis quelques temps et avec l’accélération du mouvement, le principe anthropique démontre toute son efficacité sur la commune de Toussus et de son aéroport.

A  notre arrivée à Toussus, en 1987, la commune de 65 habitants rêvait d’un accroissement de sa population afin de garder une vie active dans ce village et préserver une école en phase d’être fermée faute d’enfants.

L’aéroport de Toussus, bien qu’international à l’époque ressemblait plus à une villégiature où il faisait bon de se promener, d’admirer sa tour de contrôle en damier noir et blanc et de côtoyer la Jet- Set qui venait de bien loin, en avion, pour Paris et ses environs.
Un aéroport historique, berceau de l’aviation, bien que dynamique avec ses 120.000 mouvements d'époque, somnolait sur le plateau du grand parc de Versailles. Il était facteur de nuisances sonores pour des communes en pleine expansion avec des visions d'urbanisme à tout va et leur souhait de la fermeture de l’aéroport.

Aussi pour beaucoup, même pour des fonctionnaires de Préfecture, dire en 1995, qu’on venait de Toussus, c’était s’entendre répondre « de Toussus ? » des moments et un temps de quiétude et de bien être qui nous ont fait lier aux « gens » de l’aéroport et les militaires de la marine basée à Toussus, pour devenir, plus tard, des amis, de la famille….

C’est certainement son Histoire et son passé qui sauva cet aéroport, lors de prise de décision de la commune et de son maire  de l'époque, Gilles Pancher, que nous montions l’organisation et la célébration du centenaire de cet aéroport lors des journées du patrimoine. 
C’était réveiller une page d’une histoire très riche de l’aviation française qui s’effaçait avec le temps, l'urbanisation et l’oubli et que beaucoup de mordus souhaitaient préserver.

De la prise en main de l’événement par le Groupe Historique de Toussus à son élargissement en dehors des frontières de la commune, ce travail à plein temps de deux ans, par des bénévoles et des experts de tous bord ont permis de réaliser l’irréalisable. 

Tout était résumé dans notre article « équilibre et stabilité » où la célébration de ce centenaire n’était plus la simple organisation d’une fête et d’un meeting aérien, mais le réveil d’une histoire riche et l’implication d’une population nomade dans le but de l’intégrer dans son environnement.

Il était clair que la survie de cet aéroport mi-affaires et mi-loisirs ne pouvait perdurer dans l’état actuel de l’évolution de la technologie et la lutte contre les nuisances sonores.
Seules les entreprises de l’aéroport qui pouvaient s’adapter aux nouvelles normes auraient vocation de rester sur ce terrain, au grand dam des autres écoles de pilotages qui n’auraient le moyen de réaliser de tels investissements.
C’était pourtant le prix à payer pour la survie de cet aéroport en proie à une urbanisation voisine, intensive et vorace.
La création des journées du patrimoine et l’ouverture du domaine, étant le lien vivant entre les riverains et les utilisateurs.

C'est au travers de nos diverses rencontres avec des hommes d’affaires de tous horizons, inconditionnels amoureux de cet aéroport et le partage des idées qui nous a permis de croiser M Alexandre Couvelaire, membre de l’Association l’Ascendant, association pour le développement de l’aviation d’affaires à Toussus-le-Noble dont le President JP Trimaille n'est autre que le directeur en second des vols lors du Centenaire.
L’un de ses premiers objectifs, en son temps était celui de ré-ouvrir le bureau des Douanes à Toussus afin de lui rendre son caractère international et permettre une plus grande fréquentation des d’avions d’affaires, moins bruyants et plus rentables que les fameux tours de pistes sonores des avions écoles n’ayant pas renouvelé ou modifié leur parc.
M Alexandre Couvelaire fait actuellement partie de la direction d’AEAC Aéro, créée en février 2014 - compagnie basée aux USA, spécialisée dans la fabrication des avions électriques de future génération. Des avions encore au stade de prototype en phase d’homologation.  
L’Aéro club ATCF aurait signé dernièrement une intention d’achat pour ce type d’avion. 

Déjà l’ATCF s’était distinguée par l’achat des Aquila en 2006 et avait parfaitement intégré que si Toussus devrait être l’aéroport du futur, il fallait obligatoirement être précurseur.
Maintenant de qui l’E-FAN d'Airbus ou bien le Sun Flyer américain sera le premier sur l’aéroport de Toussus-le-Noble ? Si la question reste posée, les premières pierres de l’édifice de l’aviation du futur sont dans tous les cas, scellées.
Pour la petite histoire, à la traversée de la Manche en avion électrique, le Cri-cri avait bien devancé Airbus…. Qui arrivera le 1er à Toussus ?

Dans ce système anthropique, après les premiers wagons de "Redbird reef" via le centenaire, voici la riche faune et flore qui revient peupler le plateau historique et économique de notre commune.

Un grand bravo à ces entrepreneurs qui préservent notre histoire et développent notre économie.

« Faire feu de tout bois pour créer davantage d’entreprises et d’emplois » est la devise de l’Ascendant, qu’Alexandre Couvelaire nous avait remis lors d’un déjeuner avec l’ancien commandant de l’aéroport de Toussus, M Jacques Pageix, en 2014. Nous étions au T Bird de l’ATCF. Quel hasard !!

crédit photo : aeac.aero