PC12 devant le hangar Farman crédit photo : Bruno Muthelet |
Les grands constructeurs
d’avions se dirigent vers la création de l'avion toujours plus grand pour
transporter en un seul temps un seul mouvement, un maximum de passagers.
Toutefois les plateformes ne suivent pas sur cette même cadence. Elles ont
grande peine à investir et s’équiper pour recevoir de tels géants du transport.
Ce qui mène à une centralisation constante autour des grandes métropoles.
Pourtant, L'A380 arrêtera sa
production (les derniers avions seront livrés en 2021)… Peut-être,
n'est-ce que temporaire et que le timing n'était pas le bon.
Tel le Goliath F60, sorti
du hangar Farman en 1919 pour son premier vol civil, les constructeurs
optent pour des avions soit rapides, soit plus volumineux : Concorde, A380. Sauf que le Farman Goliath F60 pouvait se contenter d'un terrain en herbe et atterrir dans
un champ.
Le Concorde fut un avion
magnifique. Il fête ses cinquante ans cette année, mais il a arrêté de voler en
2003. De même l'Airbus A380 voit son avenir incertain, toutes les plateformes
standards ne pouvant l’accueillir, gérer le flux des passagers et leur
l'intendance.
Combien de plateformes en
Europe peuvent-elles accueillir de tels avions? Et à quelle cadence ? alors que les aéroports de petits et
moyens gabarits, restent nombreux et inexploités à leur juste valeur.
Deux ans après le centenaire de l’aéroport de
Toussus en 2007 qui a déterminé en quelque sorte, l’avenir de cette plateforme
et lui a attribué ses lettres de noblesse sur un territoire « Berceau de
l’aviation, le concept Aériapole fut créé en 2008, mettant en avant
une étude de la NASA pour un développement économique du territoire et d’une
décentralisation des Régions, dans l’esprit « AGATE » (lien).
2009, Défi 100/24 (lien) voit le jour, au salon du Bourget.
Il s’est tourné vers un défi d’endurance et de compétition sportive.
Nous aurions pensé que ce
défi 100/24, aurait pu être un tremplin pour expérimenter le maillage des
aéroports dans l'Hexagone en vue d'un développement économique et de
décentralisation du territoire, ce qui apporterait une richesse et un
développement à la Province.
La finalité n’étant plus la même avec un public
restreint et sélectionné, les coûts ont eu raison de cet événement et
le résultat est tombé:
Le dernier 100/24 eu lieu en 2014 - lire l' article d’Aerovfr (lien).
Le dernier 100/24 eu lieu en 2014 - lire l' article d’Aerovfr (lien).
« Le Roi est mort,
vive le Roi ». Le dernier 100/24 dont l’étape finale était Toussus
le Noble à l'arrivée, a drainé avec lui, l’arrivée du E-Fan, l'avion électrique
d'Airbus, avec dans sa besace, tous les rêves qu’il pouvait engendrer (lien).
PC24 sur l'aéroport de Toussus crédit photo : Bruno Muthelet |
Dix ans après notre premier
article sur AGATE, les VLJ (Very Light Jet) se sont depuis bien développés. (lien)
Des avions que toutes les petites plateformes aéroportuaires attendent pour les faire sortir de leur léthargie, irriguer à nouveau le territoire et permettre un développement économique décentralisé hors des grandes agglomérations et de leurs zones urbaines.
Nous saluons Jetfly qui
dessert Toussus avec sa flotte d’avions ultra moderne et performante, des PC12
et PC24.
Tel David, ces avions font leur
entrée à l'endroit où se logeaient les Goliath.
Cette filière de nouvelle
génération d'avions serait finalement ce que la gastronomie serait face aux grandes tablées: du
raffinement et une plus-value, pour un volume bien plus restreint.
Les aéroports
secondaires en seront plus dynamisés, dans les normes strictes des
petites plateformes et le respect de l'environnement, notamment ici à
Toussus, à proximité d'un Paris-Saclay qui émerge.
Le centenaire de l'aviation civile 1919 - 2019 rappellera que " L'avenir est une porte, le passé en est la clé" (V. Hugo). Aériastory et ses partenaires y travailleront durant toute cette année.
Le centenaire de l'aviation civile 1919 - 2019 rappellera que " L'avenir est une porte, le passé en est la clé" (V. Hugo). Aériastory et ses partenaires y travailleront durant toute cette année.