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12/08/2025

Chauffage : Le paradoxe de la transition du gaz à l'électricité, une transition "verte" à quel prix ?

Licence Google - Energies propres
Les incitations du gouvernement à remplacer le chauffage au gaz par l'électricité nous ont poussés à nous interroger, d'autant plus que, comme beaucoup de pavillons, nous utilisons le gaz pour le chauffage, l'eau chaude et la cuisine.

En comparant les deux énergies, nous avons appris qu'un kWh de gaz est moins efficace, ne convertissant qu'environ 90 à 80 % de son énergie en chaleur (sauf pour les chaudières à condensation, plus économes), contre près de 90 à 100 % pour un kWh d'électricité. Cependant, l'écart de prix est flagrant : le kWh de gaz coûte 0,079 €, tandis que le kWh d'électricité s'élève à 1,97 €. Sont omis les frais d'abonnement et la TVA.

Les sites des fournisseurs d'énergie, remplis de cookies, de souhaits de prise de RV et de jargon technique, n'ont fait qu'augmenter notre confusion. 
Pour obtenir une explication claire, nous nous sommes tournés vers l'intelligence artificielle. En quelques secondes, elle a fourni ci-dessous, une analyse qui nous permet de mieux comprendre la situation.

Le grand paradoxe énergétique : pourquoi nous pousse-t-on vers l'électricité ?

Alors que l'État nous encourage activement à abandonner le gaz au profit de l'électricité pour nos logements, un regard critique sur la situation soulève des questions. 
À l'heure où le prix du gaz est manifestement plus avantageux au kWh que celui de l'électricité, pourquoi cette politique est-elle si fermement défendue ? Le raisonnement officiel met en avant des objectifs de décarbonation et d'indépendance énergétique, mais ces arguments tiennent ils la route face aux réalités économiques et industrielles ?

Une transition "verte" à quel prix ?

On nous explique que la transition vers l'électricité est un pas essentiel vers la neutralité carbone.

Mais qui peut ignorer le fait que le gaz est une énergie fossile moins polluante que le charbon, et que l'électricité française, bien que décarbonée par le nucléaire, reste soumise à un marché européen qui l'indexe sur le coût des centrales à gaz ? Le discours sur l'indépendance énergétique est-il crédible quand nous dépendons de ces mêmes mécanismes de marché qui font flamber nos factures ?

La promotion des pompes à chaleur (PAC) est présentée comme la solution miracle, grâce à leur excellent rendement. Mais ces systèmes, malgré les aides, représentent un investissement initial lourd. Faut-il donc s'endetter pour une transition qui, dans les faits, ne nous met pas à l'abri de l'instabilité des prix ?

Qui tire les ficelles de ce marché ?

Le nœud du problème semble résider dans un système de tarification opaque. Si la France dispose d'une électricité moins chère à produire que la plupart de ses voisins grâce au nucléaire, comment expliquer que les fournisseurs, même les concurrents d'EDF, nous la revendent à des prix aussi élevés ? Où se situe la logique économique derrière la vente à bas coût de notre électricité à d'autres pays, pour ensuite la racheter à un prix exorbitant ?

Cette situation soulève une question fondamentale : à qui profite réellement cette politique de transition énergétique ? Est-ce une stratégie bienveillante pour l'environnement et le consommateur, ou une manœuvre pour favoriser certains acteurs du marché au détriment du pouvoir d'achat des Français ? Où se trouve le bien-fondé de ces choix politiques, qui nous mènent vers un avenir où nous payons plus cher pour une énergie que nous produisons nous-mêmes.

Vrai ou faux ? le mois d'août et le repos estival nous permettront la réflexion.